Hamidou Sampi , Président Directeur général de Créacom- Afrique : "Notre génération doit se préparer à prendre le relais
Hamidou Sampi est un jeune journaliste de la quarantaine évoluant aujourd'hui dans la communication. Connu dans le monde de la presse, il est, pour avoir participé activement à l'émergence du paysage médiatique malien. Sampi, fait partie de ceux qui ont posé les jalons de la partie visible de l'iceberg en créant l'Association des Journalistes Professionnels de la Presse (AJPP) avec Ibrahima Sangho, l'URTEL, la nuit de la Communication. Il a aussi participé à la redynamisation de la Maison de la presse. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est aujourd'hui le directeur général de Créacom- Afrique. L'instinct soninké a fait de lui, un self made man, dont la dérive est : partir de rien pour bâtir des choses. A la suite d'un parcours riche en diplômes et armée de courage, le jeune journaliste a exercé dans la fonction tout au long de la fleur de l'âge et avec passion. Du journalisme, Hamidou évolue aujourd'hui dans la communication avec l'agence Créacom- Afrique, diminutif de création communication pour Afrique.
Hamidou Sampi est un jeune journaliste de la quarantaine évoluant aujourd'hui dans la communication. Connu dans le monde de la presse, il est, pour avoir participé activement à l'émergence du paysage médiatique malien. Sampi, fait partie de ceux qui ont posé les jalons de la partie visible de l'iceberg en créant l'Association des Journalistes Professionnels de la Presse (AJPP) avec Ibrahima Sangho, l'URTEL, la nuit de la Communication. Il a aussi participé à la redynamisation de la Maison de la presse. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est aujourd'hui le directeur général de Créacom- Afrique. L'instinct soninké a fait de lui, un self made man, dont la dérive est : partir de rien pour bâtir des choses. A la suite d'un parcours riche en diplômes et armée de courage, le jeune journaliste a exercé dans la fonction tout au long de la fleur de l'âge et avec passion. Du journalisme, Hamidou évolue aujourd'hui dans la communication avec l'agence Créacom- Afrique, diminutif de création communication pour Afrique.
ll a fait un parcours prestigieux dans plusieurs écoles de renoms, dont il sera détenteur des diplômes chèrement conquis : l'Ecole Normale Supérieure (ENSUP), Ecole des Hautes Etudes Pratiques (l'EHEP) section marketing, Ecole de journalisme de Dakar. Cet originaire de Banamba situé à 150 km de Bamako, une ville fortement commerçante, Hamidou Sampi couronnera son cycle par des stages de formations, de recyclage au Mali et à l'étranger. Ce qui le conduira à exercer en 1991 très jeune sa carrière de journaliste. C'était la période de la floraison et de la démocratisation des médias au Mali. A 20 ans, il commence à la radio Liberté en qualité de journaliste animateur, à l'époque l'une des premières stations de la place. Pendant une dizaine d'années, il s’occupera du desk politique, ensuite sera rédacteur en chef et coordinateur de la chaîne de radio.
Créacom- Afrique créé en 2000 à Bamako, vient répondre à un vide au plan communicationnel au Mali et en Afrique notamment au Congo, Côte d'Ivoire, Sénégal. Pour la petite histoire, après cinq ans d'existence, Jeune Afrique classera Créacom- Afrique parmi les cinquante managers qui font bouger l'Afrique. L'agence évolue de nos jours avec une vingtaine de personnel à l'interne comme à l'externe.
Par ailleurs, le fait de pouvoir réussir à faire ce qu'il aime est d'une grande fierté pour le jeune directeur de Créacom- Afrique. Grâce à cette presse, il a pu partager ce qu'il sait, et faire partager ce que les autres font. " On peut devenir architecte, maçon, docteur… mais on nait communicateur. La communication est un art qu'il faut faire partager aux autres, l'information, la sensibilisation, bref la visibilité" dira Sampi. Autre satisfaction, c'est que la volonté politique a amené la floraison des titres, radios et journaux. Cependant, sa déception aura été de quitter la presse avant de voir naître le projet de création d'une chaîne de télévision qu'il avait entamée avec son directeur de l'époque à radio liberté Almamy Samory Touré.
Dans la même mouvance, Sampi s'est appesanti sur le fait que le professionnalisme tend à disparaître. Pour tirer sur la sonnette d'alarme, appeler les journalistes à améliorer leurs niveaux de formation tout en ayant la volonté. "Notre génération a le devoir d'avoir le bagage nécessaire de prendre le relais "
Issue d'une grande famille Soninké, le fils de Mafa Sampi a été le premier intellectuel de la famille, il lui a fallu du courage pour en arriver là où il est aujourd'hui. Hamidou dans la tradition de sa famille s'est marié très tôt à Coumba N'diaye qui a été directrice générale de magasine " Figure ", Mme Sampi, présentement travaille à Créacom dans la société Futurix com. Le couple aujourd'hui est parent de trois enfants dont la première fréquente déjà le lycée. Le directeur qui manque de temps libre adore manger de la salade, cela à tout moment.
Dans notre entretien, il a rendu hommage à celui qu'il surnomme globe trotter. Il s'agit de Saouti Labass Haïdara qui fut l'un des rares conseillers à encourager son projet au tout début. "Cet homme est un modèle pour nous jeunes, qu'on l'aime, ou qu'on ne l'aime pas, il connait le chemin du professionnalisme " a-t-il dit.
Aujourd'hui, l'homme a mûri avec d'autres personnes, le projet du Cinquantenaire d'or qui consiste à mettre en compétition les meilleurs maliens dans le domaine du sport, de la musique et des affaires de 1960 à 2010.
Avec le soutien d'un opérateur téléphonique, un serveur de vote sera mis à la disposition du grand public qui devra choisir pour chaque décennie et dans chaque domaine les trois meilleurs parmi dix nominés. Les trois lauréats de chaque domaine par décennie seront mis en compétition au cours d'une finale qui aura lieu le 28 août pour ne retenir que le super gagnant par domaine et par décennie.
Après cette aventure du cinquantenaire d'or, ira-t-on de nouveau vers la nuit de la Communication ? what and see.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Source: maliweb.net
Créacom- Afrique créé en 2000 à Bamako, vient répondre à un vide au plan communicationnel au Mali et en Afrique notamment au Congo, Côte d'Ivoire, Sénégal. Pour la petite histoire, après cinq ans d'existence, Jeune Afrique classera Créacom- Afrique parmi les cinquante managers qui font bouger l'Afrique. L'agence évolue de nos jours avec une vingtaine de personnel à l'interne comme à l'externe.
Par ailleurs, le fait de pouvoir réussir à faire ce qu'il aime est d'une grande fierté pour le jeune directeur de Créacom- Afrique. Grâce à cette presse, il a pu partager ce qu'il sait, et faire partager ce que les autres font. " On peut devenir architecte, maçon, docteur… mais on nait communicateur. La communication est un art qu'il faut faire partager aux autres, l'information, la sensibilisation, bref la visibilité" dira Sampi. Autre satisfaction, c'est que la volonté politique a amené la floraison des titres, radios et journaux. Cependant, sa déception aura été de quitter la presse avant de voir naître le projet de création d'une chaîne de télévision qu'il avait entamée avec son directeur de l'époque à radio liberté Almamy Samory Touré.
Dans la même mouvance, Sampi s'est appesanti sur le fait que le professionnalisme tend à disparaître. Pour tirer sur la sonnette d'alarme, appeler les journalistes à améliorer leurs niveaux de formation tout en ayant la volonté. "Notre génération a le devoir d'avoir le bagage nécessaire de prendre le relais "
Issue d'une grande famille Soninké, le fils de Mafa Sampi a été le premier intellectuel de la famille, il lui a fallu du courage pour en arriver là où il est aujourd'hui. Hamidou dans la tradition de sa famille s'est marié très tôt à Coumba N'diaye qui a été directrice générale de magasine " Figure ", Mme Sampi, présentement travaille à Créacom dans la société Futurix com. Le couple aujourd'hui est parent de trois enfants dont la première fréquente déjà le lycée. Le directeur qui manque de temps libre adore manger de la salade, cela à tout moment.
Dans notre entretien, il a rendu hommage à celui qu'il surnomme globe trotter. Il s'agit de Saouti Labass Haïdara qui fut l'un des rares conseillers à encourager son projet au tout début. "Cet homme est un modèle pour nous jeunes, qu'on l'aime, ou qu'on ne l'aime pas, il connait le chemin du professionnalisme " a-t-il dit.
Aujourd'hui, l'homme a mûri avec d'autres personnes, le projet du Cinquantenaire d'or qui consiste à mettre en compétition les meilleurs maliens dans le domaine du sport, de la musique et des affaires de 1960 à 2010.
Avec le soutien d'un opérateur téléphonique, un serveur de vote sera mis à la disposition du grand public qui devra choisir pour chaque décennie et dans chaque domaine les trois meilleurs parmi dix nominés. Les trois lauréats de chaque domaine par décennie seront mis en compétition au cours d'une finale qui aura lieu le 28 août pour ne retenir que le super gagnant par domaine et par décennie.
Après cette aventure du cinquantenaire d'or, ira-t-on de nouveau vers la nuit de la Communication ? what and see.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Source: maliweb.net