APA Bamako (Mali) La France, à travers l’Agence Française de Développement(AFD), et le Mali ont signé jeudi à Bamako, deux conventions de financement d’un montant total de 18,5 millions d’euros, pour le renforcement des capacités des acteurs de l’Education et du Commerce, a appris APA de source officielle dans la capitale malienne.
D’un montant de 17 millions d’euros, la première convention est une subvention destinée à la réalisation de la seconde phase du Programme d’Investissement du Secteur de l’Education (PISE II) pour la période 2007-2009.
Une partie du financement, environ six millions d’euros, sera octroyée sous forme d’aide budgétaire en vue de permettre à l’Etat malien d’assumer des dépenses entrant dans le cadre de la réalisation des objectifs du programme sectoriel de l’Education.
Cinq autres millions d’euros serviront à renforcer les capacités du ministère de l’Education en passant par l’amélioration de la collecte et de la diffusion de l’information au sein du système éducatif et par le perfectionnement des enseignants.
Il est à cet effet prévu la création d’une filière de formation des formateurs à l’Ecole Normale Supérieure (ENSUP) de Bamako et la mise en place d’une politique de formation continue des enseignants du primaire et du secondaire.
Un troisième volet du premier financement concerne la réhabilitation et la construction, pour la rentrée scolaire 2009, de 2 Instituts de Formation Professionnelle (IFP) destiné le premier, aux métiers du tertiaire, et le second, aux métiers de l’industrie.
La réalisation de ces infrastructures, prévue pour la rentrée scolaire 2009, devrait se faire à Kayes (ouest du pays) pour une enveloppe d’environ cinq millions d’euros.
D’un montant de 1,5 millions d’euros, la seconde convention se veut un cadre de financement et de mise en œuvre du Programme de Renforcement des Capacités Commerciales (PRCC) pour la période 2007-2010.
Elle vise, à travers le Fonds de Renforcement des Capacités Commerciales MALI (FRCC), à mettre à la disposition des autorités maliennes des ressources financières devant les permettre d’exécuter des actions ou des projets susceptibles d’améliorer les capacités commerciales du pays, a-t-on précisé de même source.
Source : TEMOUST