Nouakchott - Plus d'une centaine d'étudiants négro-mauritaniens de l'université de Nouakchott ont organisé mardi un sit-in de protestation contre "l'arabisation complète" du pays menée selon eux par le gouvernement, a constaté un correspondant de l'AFP.
Au cours du sit-in, qui s'est déroulé sur le campus universitaire et sous haute surveillance policière, les organisateurs ont brandi des slogans hostiles à "l'arabisation de l'administration" et exprimé des craintes pour leur avenir.
"La discrimination commence avec l'arabisation complète du pays", pouvait-on lire sur l'une des pancartes brandies par les étudiants qui réclament "l'utilisation du français comme langue de travail dans l'administration" et l'officialisation des langues nationales (pular, soninke et wolof).
"Nous ne sommes pas contre l'arabe en tant que langue officielle de par la Constitution, mais nous sommes contre son instrumentalisation en moyen d'exclusion et sommes inquiets pour l'avenir des étudiants formés en français aussi bien maures que négro-mauritaniens" a dit à l'AFP l'un des porte-parole des étudiants.
Au cours du sit-in, qui s'est déroulé sur le campus universitaire et sous haute surveillance policière, les organisateurs ont brandi des slogans hostiles à "l'arabisation de l'administration" et exprimé des craintes pour leur avenir.
"La discrimination commence avec l'arabisation complète du pays", pouvait-on lire sur l'une des pancartes brandies par les étudiants qui réclament "l'utilisation du français comme langue de travail dans l'administration" et l'officialisation des langues nationales (pular, soninke et wolof).
"Nous ne sommes pas contre l'arabe en tant que langue officielle de par la Constitution, mais nous sommes contre son instrumentalisation en moyen d'exclusion et sommes inquiets pour l'avenir des étudiants formés en français aussi bien maures que négro-mauritaniens" a dit à l'AFP l'un des porte-parole des étudiants.
Les étudiants avaient entamé leur mouvement le 24 mars dernier par un sit-in similaire marqué par l'arrestation par les forces de l'ordre de quatre étudiants, liberés 24 heures plus tard. Ils accusent notamment le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et sa ministre de la Culture d'avoir affirmé lors des déclarations officielles que la "civilisation mauritanienne est arabo-islamique", estimant qu'ils ont ainsi ignoré "le caractère africain de cette civilisation".
L'opposition mauritanienne avait alors dénoncé vendredi dernier "des risques de réveil des dissensions ethniques et des conflits", estimant que les prises de positions "démagogiques" du gouvernement sont "sources de troubles et de crises". La minorité négro-mauritanienne est originaire du fleuve Sénégal.
SOurce :http://www.portalangop.co.ao
L'opposition mauritanienne avait alors dénoncé vendredi dernier "des risques de réveil des dissensions ethniques et des conflits", estimant que les prises de positions "démagogiques" du gouvernement sont "sources de troubles et de crises". La minorité négro-mauritanienne est originaire du fleuve Sénégal.
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