Le président de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), Nils Muiznieks, a fait part aujourd’hui de la vive préoccupation que lui inspire la montée des violences racistes en Europe. « Il y a eu au cours de l’année qui vient de s’écouler un durcissement du débat sur l’immigration et une aggravation des attitudes xénophobes et intolérantes en général, y compris des attaques verbales virulentes et des incidents violents », a-t-il déclaré.
un discours politique de plus en plus xénophobe
Le président de l’ECRI a déploré que 29 Etats membres du Conseil de l’Europe n’aient pas encore ratifié le Protocole n° 12 à la Convention européenne des droits de l’homme, qui prévoit l’interdiction générale de la discrimination ; il les a appelés à le faire le plus tôt possible.
un discours politique de plus en plus xénophobe
Le président de l’ECRI a déploré que 29 Etats membres du Conseil de l’Europe n’aient pas encore ratifié le Protocole n° 12 à la Convention européenne des droits de l’homme, qui prévoit l’interdiction générale de la discrimination ; il les a appelés à le faire le plus tôt possible.
L’ECRI a rendu public aujourd’hui son rapport annuel, qui étudie les grandes tendances observées en matière de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie, d’antisémitisme et d’intolérance en Europe.
Dans le rapport, elle se dit préoccupée par les conséquences de la crise économique pour les groupes vulnérables – surtout l’augmentation du chômage et la réduction des services sociaux. L’opinion publique, dont l’attitude négative est alimentée par un discours politique de plus en plus xénophobe, rend les immigrés responsables du chômage et de la détérioration de la sécurité.
L’ECRI appelle les Etats européens à appliquer scrupuleusement leur législation visant à prévenir et à combattre le racisme, l’intolérance et la xénophobie, et à combler les vides juridiques qui perdurent. Si elle reconnaît que certains Etats ont adopté une législation adaptée, l’ECRI souligne néanmoins que l’application des textes « reste souvent un défi ».
L’antisémitisme
L’ECRI est également préoccupée par la persistance du recours généralisé au profilage racial par la police, par les abus dans la lutte contre le terrorisme et par les brutalités policières contre des groupes vulnérables. Le rapport conclut que : 1) Les Roms et les Gens du voyage restent en butte à une hostilité ouverte et à l’exclusion sociale ; ils sont victimes de meurtres et de raids contre leurs campements. 2) Le racisme anti-Noirs perdure en Europe et se traduit souvent par des attaques organisées contre la communauté noire et par de fréquentes injures liées à la couleur de peau lors des manifestations sportives. 3) La discrimination envers les musulmans persiste dans les domaines de l’emploi, du maintien de l’ordre, de l’urbanisme, de l’immigration et de l’éducation. Depuis peu, les musulmans sont également visés par des restrictions spécifiques d’ordre juridique. Les Etats doivent faire plus pour encourager la tolérance à l’égard de la diversité religieuse. 4) L’antisémitisme perdure en Europe. Les actes de vandalisme visant des synagogues et des cimetières juifs restent, avec le négationnisme, des sujets de préoccupation.
Source : Toulouse7.com
Dans le rapport, elle se dit préoccupée par les conséquences de la crise économique pour les groupes vulnérables – surtout l’augmentation du chômage et la réduction des services sociaux. L’opinion publique, dont l’attitude négative est alimentée par un discours politique de plus en plus xénophobe, rend les immigrés responsables du chômage et de la détérioration de la sécurité.
L’ECRI appelle les Etats européens à appliquer scrupuleusement leur législation visant à prévenir et à combattre le racisme, l’intolérance et la xénophobie, et à combler les vides juridiques qui perdurent. Si elle reconnaît que certains Etats ont adopté une législation adaptée, l’ECRI souligne néanmoins que l’application des textes « reste souvent un défi ».
L’antisémitisme
L’ECRI est également préoccupée par la persistance du recours généralisé au profilage racial par la police, par les abus dans la lutte contre le terrorisme et par les brutalités policières contre des groupes vulnérables. Le rapport conclut que : 1) Les Roms et les Gens du voyage restent en butte à une hostilité ouverte et à l’exclusion sociale ; ils sont victimes de meurtres et de raids contre leurs campements. 2) Le racisme anti-Noirs perdure en Europe et se traduit souvent par des attaques organisées contre la communauté noire et par de fréquentes injures liées à la couleur de peau lors des manifestations sportives. 3) La discrimination envers les musulmans persiste dans les domaines de l’emploi, du maintien de l’ordre, de l’urbanisme, de l’immigration et de l’éducation. Depuis peu, les musulmans sont également visés par des restrictions spécifiques d’ordre juridique. Les Etats doivent faire plus pour encourager la tolérance à l’égard de la diversité religieuse. 4) L’antisémitisme perdure en Europe. Les actes de vandalisme visant des synagogues et des cimetières juifs restent, avec le négationnisme, des sujets de préoccupation.
Source : Toulouse7.com