Plusieurs associations de presse du Mali ont décidé de déclencher lundi une "journée sans presse" afin d'obtenir la libération de cinq journalistes et d'un enseignant écroués pour "offense au chef de l'Etat" ou "complicité", ont indiqué dimanche les organisateurs.
"Toute la journée de lundi, aucun journal privé ne paraîtra, aucune radio privée n'émettra par solidarité pour nos cinq confrères emprisonnés et pour exiger leur libération", a déclaré à l'AFP Makan Koné, président de la Maison de la Presse de Bamako, qui fédère la quasi-totalité des associations de journalistes au Mali.
"Plus de 93% des responsables de journaux et de radios privés ont déjà donné leur accord pour observer ce +jeûne de l'information+, en signe de solidarité avec les journalistes et l'enseignant incarcérés", a-t-il poursuivi.