La retransmission en direct du dialogue politique de la télé et de la radio du palais des congrès a été « exclusivement faite en hassanya », selon l’hebdomadaire La Tribune qui déplore que « les langues nationales sont marginalisées de plus en plus en plus à la télévision et à la radio Mauritanie.»
« Aucune traduction n’a été assurée en langues nationales. D’ailleurs, les responsables des langues au niveau de ces institutions n’ont même pas été informés de la retransmission en direct alors qu’à partir de 16 heures, au niveau de la radio, il devait y avoir une émission en Pulaar. Une émission très écoutée par les auditeurs de la Radio.
L’animateur de cette émission a été interrompu tout simplement n’en déplaise à ses auditeurs pour laisser la place aux commentateurs hassanophones et francophones, pourtant, c’était sur le dialogue national » martèle l’hebdomadaire.
« Il est clair que la Radio et la TVM sous estiment incontestablement les autres composantes du pays. Et personne n’en parle. Même pas le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz » regrette La Tribune.
« Aucune traduction n’a été assurée en langues nationales. D’ailleurs, les responsables des langues au niveau de ces institutions n’ont même pas été informés de la retransmission en direct alors qu’à partir de 16 heures, au niveau de la radio, il devait y avoir une émission en Pulaar. Une émission très écoutée par les auditeurs de la Radio.
L’animateur de cette émission a été interrompu tout simplement n’en déplaise à ses auditeurs pour laisser la place aux commentateurs hassanophones et francophones, pourtant, c’était sur le dialogue national » martèle l’hebdomadaire.
« Il est clair que la Radio et la TVM sous estiment incontestablement les autres composantes du pays. Et personne n’en parle. Même pas le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz » regrette La Tribune.
« Comment, pour une occasion aussi important pour la nation et au cours de laquelle sera discutée l’unité nationale, on ne traduise pas les allocutions, ou moins leurs résumés, aux autres composantes du pays ? » s’interroge l’hebdomadaire.
« L’unité nationale passe d’abord par les médias publics. Il faut que la télé et la radio sachent que les langues nationales font parti de ce pays. Que les composantes noires sont des citoyens de ce pays. Chaque citoyen mauritanien, a droit à l’information » précise La Tribune.
« L’unité nationale passe d’abord par les médias publics. Il faut que la télé et la radio sachent que les langues nationales font parti de ce pays. Que les composantes noires sont des citoyens de ce pays. Chaque citoyen mauritanien, a droit à l’information » précise La Tribune.
Source: Alakhbar