En matière de médecine traditionnelle tous les pays voisins du Sénégal ont voté une loi capable de sécuriser les malades mais aussi de mieux organiser cette pratique. Hier mardi, à l’occasion de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, partenaires au développement et tradipraticiens ont à nouveau interpellé l’Etat pour que l’Assemblée nationale légifère enfin sur ce qui concerne le dossier complexe.
Elaboré depuis 2006 par l’ensemble des acteurs, la loi sur la réglementation de la pratique de la médecine traditionnelle tarde à connaître son début d’exécution. Hier à l’occasion de la journée de la médecine traditionnelle, les tradipraticiens ont dénoncé encore une fois la lenteur enregistrée dans le règlement de ce dossier. Ils ont à nouveau interpellé directement l’Etat pour lui demander de diligenter le projet de loi afin de mieux sécuriser les malades. Selon certains tradipraticiens, les mesures juridiques prises dans les pays voisins ont fait qu’aujourd’hui que tous les charlatans de ces pays sont venus se réfugier au Sénégal où ils exercent tranquillement leur science.
Elaboré depuis 2006 par l’ensemble des acteurs, la loi sur la réglementation de la pratique de la médecine traditionnelle tarde à connaître son début d’exécution. Hier à l’occasion de la journée de la médecine traditionnelle, les tradipraticiens ont dénoncé encore une fois la lenteur enregistrée dans le règlement de ce dossier. Ils ont à nouveau interpellé directement l’Etat pour lui demander de diligenter le projet de loi afin de mieux sécuriser les malades. Selon certains tradipraticiens, les mesures juridiques prises dans les pays voisins ont fait qu’aujourd’hui que tous les charlatans de ces pays sont venus se réfugier au Sénégal où ils exercent tranquillement leur science.
Conséquence, il y a un désordre indescriptible dans ce secteur ce qui risque d’engendrer d’énormes dégâts sur la santé des populations. C’est pourquoi leur porte-parole a interpellé hier directement les députés et les sénateurs pour qu’ils se soucient de la santé des populations face au danger qui les guette. Car, « Sans réglementation juridique le milieu devient malsain » a souligné le porte-parole des tradipraticiens qui renseigne en outre que les parlementaires sont pourtant bien au fait de la situation. Dès lors ils estiment que le vote du projet de loi en question devrait être initié par ces mêmes représentants du peuple. Mais, regrettent les tradipraticiens, il y a une absence totale de volonté politique de réglementer la médecine traditionnelle alors que 85 % des malades font recours à ce secteur. Le porte-parole des tradipraticiens pense qu’il faudrait que les acteurs du secteur élèvent le ton pour que la loi soit votée.
Dans la même dynamique, la représentante de l’OMS après lecture du message du directeur général de son organisation qui fait état des progrès réalisés par les Etats membres, a invité l’Etat à poursuivre ses efforts allant dans le sens de l’adoption de la loi sur la médecine traditionnelle, du renforcement des activités de recherche sur les plantes médicinales pour permettre aux populations de disposer de produits efficaces et sûrs.
Quant au représentant du ministre de la Santé et de la Prévention qui a présidé l’ouverture de la rencontre, il est revenu sur ces 8ème journées qui coïncident avec l’anniversaire de la décade de l’adoption de la stratégie régionale de la médecine traditionnelle et la fin de la décade africaine à cette pratique.
Les progrès réalisés par le Sénégal dans la médecine traditionnelle ont été présentés par le Dr Henriette Diop et concernent notamment la valorisation, la promotion, le recensement, la création de centres spécialisés en la matière.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Source : http://brevesante.com
Dans la même dynamique, la représentante de l’OMS après lecture du message du directeur général de son organisation qui fait état des progrès réalisés par les Etats membres, a invité l’Etat à poursuivre ses efforts allant dans le sens de l’adoption de la loi sur la médecine traditionnelle, du renforcement des activités de recherche sur les plantes médicinales pour permettre aux populations de disposer de produits efficaces et sûrs.
Quant au représentant du ministre de la Santé et de la Prévention qui a présidé l’ouverture de la rencontre, il est revenu sur ces 8ème journées qui coïncident avec l’anniversaire de la décade de l’adoption de la stratégie régionale de la médecine traditionnelle et la fin de la décade africaine à cette pratique.
Les progrès réalisés par le Sénégal dans la médecine traditionnelle ont été présentés par le Dr Henriette Diop et concernent notamment la valorisation, la promotion, le recensement, la création de centres spécialisés en la matière.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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