Un milliard 700 millions pour Bakel, Tamba et Vélingara
Thiawor sur la route de Mayèle Dibi, Samécouta Peulh et Mandingue viennent de prendre possession de leur case de santé, fruit du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local financé par l’Agence française de développement.
Après les 700 millions injectés dans les communautés rurales de Bakel, Tambacounda et Vélingara, une enveloppe d’un milliard est prévue pour faire face à la demande des populations dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique. La case de santé vient s’ajouter à la seule réalisation qu’est l’école. À Samécouta, ce sont les Peulhs et les Mandingues, dans deux villages distincts, qui ont choisi d’ériger l’école et la case de santé en un lieu équidistant de cesdits villages.
Le président de la Communauté rurale, El hadji Massar Diop, qui est en même temps président du Groupe d’intérêt communautaire, se félicite de cet acquis pour sa communauté rurale qui couvre 1500 km2 pour 16.000 habitants dans 67 villages officiels et 14 hameaux. Pour lui, c’est grâce à l’appui de l’Afd, que la communauté rurale a reçu beaucoup de micro-projets. Pour cela, 4 villages ont bénéficié de cases de santé, en plus des adductions d’eau, fonçage de puits et des salles de classes dont bénéficient les populations. La communauté rurale a reçu pour cette dernière campagne plus de 55 millions qui s’ajoutent aux demandes récurrentes dans le cadre du désenclavement de l’approvisionnement en eau et de la construction d’infrastructures sanitaires hydrauliques et scolaires. Le président de la communauté rurale compte sur le Pndl pour régler les préoccupations des collectivités locales. L’ingénieur conseil, Mohamed El Amine Cissé, a dit que ces ouvrages sanitaires, hydrauliques et les parcs de vaccination sont sortis de terre en plus des activités génératrices de revenus grâce au projet Addel et la Zic.
Les populations n’ont pas manqué de saluer cette opportunité que leur offre le projet, de concert avec la communauté rurale, sur leur demande. C’est l’avis de Seyba Konté du village de Samécouta peulh.
PAPE DEMBA SIDIBÉ
Le Soleil - Quotidien Sénégalais