De façon positive, Alia Coulibaly est en train de marquer l’histoire de la musique Malienne. Animé d’une gracieuse diction, l’enfant de Diafounou, dans la région de Kayes a déjà à trois albums à son actif.
Né à Paris il y a une trentaine d’années, ce jeune soninké chante et joue la guitare basse et solo. En plus, il maîtrise la technique du son, un technicien confirmé en la matière. Entre lui et la musique, c’est une vielle histoire. Ainsi, il a nous dévoilé ce don que Dieu le Tout Puissant lui a offert dès sa tendre enfance. Avec sourire aux lèvres, le jeune artiste classé parmi de grands de la place par ses fans, s’est confié à nous.
Envoyé au bercail sur recommandation de son homonyme, son grand-père paternel, à l’âge de 4 ans, c’est déjà à cette époque que ce garçon a pris goût à la musique. Après le décès de son grand-père qui le choyait, le jeune Alia fut adopté par le grand frère de son père. Cela fait plus dans la passion d’Alia, car la tante à qui il a été confié aimait tant la musique. Elle écoutait toute sorte de musique, malienne, guinéenne, congolaise et bien d’autres. Chaque fois que la tante d’Alia écoutait ses musiques, elle répétait à la fois. En enfant intelligent et malin, Alia prêtait une oreille et gardait un œil sûr à la tante. Tout ce qu’elle faisait comme mouvements, gestes, pas de danse, il notait. Ceux-ci sont devenus une source d’inspiration pour Alia. C’est ainsi que le jeune soninké a pris goût à la musique, il répétait seul les chansons déjà assimilés à travers sa tente.
Né à Paris il y a une trentaine d’années, ce jeune soninké chante et joue la guitare basse et solo. En plus, il maîtrise la technique du son, un technicien confirmé en la matière. Entre lui et la musique, c’est une vielle histoire. Ainsi, il a nous dévoilé ce don que Dieu le Tout Puissant lui a offert dès sa tendre enfance. Avec sourire aux lèvres, le jeune artiste classé parmi de grands de la place par ses fans, s’est confié à nous.
Envoyé au bercail sur recommandation de son homonyme, son grand-père paternel, à l’âge de 4 ans, c’est déjà à cette époque que ce garçon a pris goût à la musique. Après le décès de son grand-père qui le choyait, le jeune Alia fut adopté par le grand frère de son père. Cela fait plus dans la passion d’Alia, car la tante à qui il a été confié aimait tant la musique. Elle écoutait toute sorte de musique, malienne, guinéenne, congolaise et bien d’autres. Chaque fois que la tante d’Alia écoutait ses musiques, elle répétait à la fois. En enfant intelligent et malin, Alia prêtait une oreille et gardait un œil sûr à la tante. Tout ce qu’elle faisait comme mouvements, gestes, pas de danse, il notait. Ceux-ci sont devenus une source d’inspiration pour Alia. C’est ainsi que le jeune soninké a pris goût à la musique, il répétait seul les chansons déjà assimilés à travers sa tente.
Des années plus tard, Alia Coulibaly refusait même d’aller à l’école au profit de la musique. Des fois, il restait a mi-chemin de l’école pour prendre part à des cérémonies de mariage et de baptême, rien qu’écouter du bon son et regarder les pas de danse. Alia faisait tout cela à l’insu de ses parents, et lorsqu’ils ont su ce que le jeune soninké veut en venir, pour le punir, ils l’ont envoyé au village à Diafounou où il passa 7 ans. Durant ses 7 ans, Alia était grand le berger et le cultivateur du village. Malgré le poids des travaux, il a pu étudier tous les versets du coran, cela à deux reprises.
Au départ, il n’était pas question qu’Alia fasse de la musique, mais après que son destin lui a tendu la main. Finalement la musique l’a emporté, ainsi il s’est imposé malgré la contestation des parents. La musique est en lui naturellement, il n’en a jamais écrit ses chansons, tout est musique pour lui. Il regarde tout ce qui se passe autour de lui et en fait une chanson.
De nos jours, Alia Coulibaly a 8 ans de carrière musicale. Ainsi, ses trois albums sont réceptifs, on y trouve des titres qui parlent de l’amour, de la vie, de la femme chanté en Bamanan et soninké. Non seulement il est bien inspiré, mais également, il a travaillé avec des artistes musiciens comme, l’orchestre Bamba percussion, Oumar Konaté, Roberto magic système, Sydney, Kléla Papa, Alpha Diakité, Souley Kanté, Djénéba Diakité Djéni. Harouna Barry et Fatim Baya qui ne sont plus de ce monde ont aussi travaillé avec le jeune « Diafounouka ». Alia a traversé son orchestre « Alistar » a eu encadré Rokia Koné, Chiaka Koné, kongago Sata et bien d’autres artistes.
En plus de son savoir musical, Alia Coulibaly est un footballeur confirmé. Il a joué dans l’équipe « Sulu » en tant que milieu de terrain. Très joviale, Alia Coulibaly est resté pendant 10 jours, sur une distance d’environ 1500 km, parmi les caravaniers de la campagne « Tous et Chacun » composés de professionnels des médias, des représentants des services techniques de l’Etat et de la société civile, pour informer et sensibiliser les populations sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Partout où les caravaniers sont passés, Alia a su divertir les publics des différentes localités visitées. Il a été à la hauteur pour faire passer les messages et joué un rôle important dans la communication pour le changement de comportement.
Le jeune artiste Alia Coulibaly, vu son parcours très éloquent, fait partie des professionnels de la musique malienne. Il a appris tous son savoir sur le tas, le chant, la guitare et la technique du son. A chaque époque, son style de musique, c’est pourquoi d’ailleurs, Alia Coulibaly veut être un jour, celui qu’il envie tant à savoir Abdoulaye Diabaté. « J’écoute toutes les musiques du Mali, celle d’Abdoulaye Diabaté m’inspire beaucoup », a-t-il confirmé.
Dans l’avenir, Alia compte venir en aide aux enfants et personnes défavorisées. Alia est marié et père d’un garçon.
Mariétou Konaté
Source: L’Annonceur