Depuis l’indépendance du Sénégal, il est de notoriété publique que Bakel est le département le plus délaissé par les autorités politiques et administratives centrales de l’Etat.
Quant aux « responsables » politiques locaux, ils ont montré leurs limites à mettre en valeur les atouts de ce département frontalier à l’histoire pourtant si riche. Ils n’ont surtout jamais clairement fait de la défense des citoyens contre les abus des voleurs et des intimidateurs de l’Etat, une priorité politique.
Dès lors, les fonctionnaires locaux profitent de la « ruralité » de nos populations pour les considérer comme « des moins que rien », des « bêtes à cornes » qu’il faut tondre jusqu’à l’os, ou des citrons qu’il faut presser et jeter.