ALORS que l’on dérégule à marches forcées les marchés financiers et l’économie sans se soucier des conséquences, que l’on rend plus "flexible" le marché du travail, on édifie, dans la vieille Europe démocratique de nouvelles lignes Maginot de "papiers" contre l’immigration, qu’elle soit illégale ou légale.
En mettant dans le même sac migrants économiques et demandeurs d’asile, escrocs de haut vol et rofesseurs d’université, on assume le risque de perdre de cette influence qui fait la "grandeur" d’un pays comme les bons résultats à l’exportation, sans pour autant gagner les élections à Vitrolles.
La politique d’endiguement est plus que jamais d’actualité ! En oubliant la part prise par les travailleurs négro-africains, temporaires et illégaux dans la croissance du PIB d’un pays colonisateur qui reste incomparablement riche à côté d’un continent qui s’est encore appauvri; et en mettant à l’épreuve droits de l’homme, modèle intégrateur, rôle géopolitique français et politiques vis-à-vis de l’Afrique.