Le 27 juillet dernier, par une pétition nous interpellions l'ex président Mauritanien sur le fait qu'il a volontairement marginalisé notre communauté des organes exécutifs du pays, nous avons été traités avec mépris et comme des extrémistes alors que nous revendiquions juste notre place, ce qui est tout à fait normal dans une démocratie .
En conséquence, sa chute, loin de de nous émouvoir, nous renforce dans notre idée que certains partageaient la meme analyse que nous et que la démocratie était en otage et qu'une prolongation allait conduire le pays à la dérive.
Comment peut on qualifier un président de démocrate quand il laisse sa femme s'en prendre à des élus de la nation qui sont au jeu de la démocratie plus légitimes qu'elle d'autant plus que son statut n'est régi par aucun texte. La situation sécuritaire s'était dégradée, l'amateurisme , le manque de charisme et les effets d'annonce ont été la prinipale caractéristique des quelques mois du règne de SIDI.