Un individu du nom de Mouhammed Dicko présenté comme un convoyeur de marchandises de contrebande a été retrouvé mort hier, quelques temps après que des agents de la brigade mobile des Douanes de Bakel se sont lancés à la poursuite d’une pirogue chargée de marchandises, nous apprend un communiqué émanant du bureau des relations publiques et de la communication de la Douane sénégalaise. C’est vers 13h10 que les douaniers de Bakel ont surpris, sur la berge de Manael (20km à l’est de Bakel), l’embarcation transportant des marchandises sur le point d’être débarquées. Alertés par les populations et malgré les interpellations des douaniers, les convoyeurs ont remis en marche le moteur de la pirogue pour rebrousser chemin, ajoute le communiqué. En tentant de rejoindre la rive mauritanienne, les agents leur ont envoyé des tirs de sommation qui ne les ont pas dissuadés. Ils se sont jetés à l’eau dans leur fuite.
Interview de Diadié Soumaré, président du Haut Conseil des Maliens de France
A quelques mois du renouvellement du bureau du Haut Conseil des Maliens de France, le président Diadié Soumaré qui ne compte plus se représenter après deux mandats successifs livre en exclusivité ses sentiments sur sa structure, la politique d’immigration choisie initiée par le président Nicolas Sarkozy et un jugement très critique sur le Haut Conseil des Maliens de l’extérieur. A son avis, cette structure ressemble fort à une coquille vide.
Né vers 1945 à Souéna (cercle de Kayes), Diadié Soumaré est tout un symbole de la diaspora malienne en France. Quand il débarqua en France, un certain 24 décembre 1962, il était un peu alphabétisé en Arabe et pas du tout en français.
Aujourd’hui, l’enfant de Souéna, par la force du travail est passé du statut de fondeur à celui d’expert-comptable.
Très présent sur le terrain associatif et des ONGs, il incarne à lui tout seul les bienfaits de l’immigration pour la nation malienne. Confidences d’un homme hors du commun.
Les promesses du codéveloppement
Comment relancer la coopération franco-vietnamienne ?
Les 7es Assises de la coopération décentralisée franco-vietnamienne viennent de rassembler à Montreuil (Seine-Saint-Denis) huit cents représentants de collectivités et d’associations sur le thème du développement durable et du codéveloppement. Elles se sont inscrites dans une vision de portée plus générale car les coopérations s’inscrivent aujourd’hui naturellement au coeur des défis de notre époque.
Du développement économique à l’aménagement des territoires, de la recherche à la formation, de la culture à l’aide sociale et humanitaire… il y a eu un élargissement des champs. Cela touche aux grands enjeux civilisationnels : la faim, la pauvreté, la santé, les rapports Nord-Sud, le sous-développement.
MALI: Le juge et le préfet de Yélimané sopposent à un arrêté ministériel
Atteinte à la liberté d’expressions : Le juge et le préfet de Yélimané s’opposent à un arrêté ministériel.
Après seulement quatre heures d’émission, la radio "Jemu" (paix, entente ou bonheur en langue Soninké) de Yanguiné dans la Commune urbaine de Toya a reçu des intimidations de la part du maire de cette ville, Abari Touré, du juge de Yélimané Bamassa Sissoko et du préfet Amadoun Bari. Ceux-ci n’ont pas hésité à mettre leur menace à exécution, en procédant à la fermeture pure et simple de la radio et à l’arrestation de ses trois principaux responsables. Qui n’a pas intérêt à ce que les populations de Yanguiné et du cercle de Yélimané par extension soient bien informées ? Nous avons tenté d’en savoir plus auprès des populations de Yanguiné et de Yélimané, du préfet et du juge de Yélimané.
MALI: Le marché dans l'attente des moutons pour la Tabaski
Les bêtes ne courent pas encore les rues. Et les prévisions des professionnels sur l'offre et les prix ne sont guère rassurantes.
L'Aïd-el-Adha ou Aïd-al-Kebir, la "Grande fête", commémore chaque année le sacrifice d'Abraham. Dieu demanda à ce croyant de sacrifier son fils unique. Au moment où il s'apprêtait à passer à l'acte pour prouver sa dévotion au Créateur, celui-ci fit apparaître miraculeusement un mouton et ordonna à Abraham de libérer son fils et de sacrifier l'animal. Ce qu'il fit.
La "Grande fête" a lieu chaque année le 10 du Dhou-el-Hijja, le 12è mois lunaire du calendrier musulman, en souvenir de cet événement miraculeux. Au cours du même mois, les musulmans sont tenus de se rendre à la Mecque, s'ils en ont les moyens, pour y accomplir le pèlerinage, le cinquième pilier de la religion musulmane.