La nouvelle répartition des services de l’Etat est injuste, inéquitable et incohérente. Elle contient des affectations insensées qui bloqueront le fonctionnement normal de ce gouvernement pléthorique, de fermeture et de guerre politique. D’ailleurs pour moult raisons, particulièrement les conflits de compétences, le président de la République et le Premier ministre doivent apporter les correctifs et procéder le plus rapidement à un dispatching correct des services de l’Etat.
Un réajustement en profondeur est impératif pour redorer des institutions telles que la Présidence et la Primature, mais aussi pour corriger les caractéristiques des ministères dits de souveraineté tels que les Affaires étrangères, les Finances, les Forces armées, la Justice, l’Education nationale et l’Intérieur. Ces départements sont devenus vides et dépouillés de leurs contenus, par le ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports aériens qui se taille d’énormes attributs. Ses prérogatives gigantesques donnent à son ministre de tutelle, un large espace sur les ministères dits de souveraineté, la Primature et la Présidence. Cette situation bloque le Sénégal qui compte deux présidents : un de juré, c'est-à-dire celui qui exerce la légalité constitutionnelle en l’occurrence Abdoulaye Wade, et aussi un autre président de fait, c'est-à-dire de facto Karim Wade qui détient tous les pouvoirs et qui exerce illégalement la fonction de président de la République. Ce qui constitue naturellement un coup d’Etat en douceur avec la complicité du père-président qui manœuvre les institutions et la constitution pour que l’enfant le dépose en catimini.
Un réajustement en profondeur est impératif pour redorer des institutions telles que la Présidence et la Primature, mais aussi pour corriger les caractéristiques des ministères dits de souveraineté tels que les Affaires étrangères, les Finances, les Forces armées, la Justice, l’Education nationale et l’Intérieur. Ces départements sont devenus vides et dépouillés de leurs contenus, par le ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports aériens qui se taille d’énormes attributs. Ses prérogatives gigantesques donnent à son ministre de tutelle, un large espace sur les ministères dits de souveraineté, la Primature et la Présidence. Cette situation bloque le Sénégal qui compte deux présidents : un de juré, c'est-à-dire celui qui exerce la légalité constitutionnelle en l’occurrence Abdoulaye Wade, et aussi un autre président de fait, c'est-à-dire de facto Karim Wade qui détient tous les pouvoirs et qui exerce illégalement la fonction de président de la République. Ce qui constitue naturellement un coup d’Etat en douceur avec la complicité du père-président qui manœuvre les institutions et la constitution pour que l’enfant le dépose en catimini.