Les militants de l'APR de la commune de Bakel ont tenu une assemblée générale d'urgence pour manifester leur désaccord suite au ralliement de M. Tahirou DIAKHITE. L'ordre du jour était clair comme l'eau de roche : Non à la transhumance de M. Tahirou DIAKHITE, transfuge du PDS. M. Tahirou DIAKHITE est considéré personne non grata au sein de l'APR de Bakel. Cet homme n'a aucune conviction, si ce n'est celle de son intérêt personnel. Il va, comme une pirouette , là où le sens du vent le dirige. Ancien militant du PS, il a migré vers le PDS quand ce parti est arrivé au pouvoir. Aujourd'hui, sentant sa mort politique, il a décidé de rejoindre le parti présidentiel en début de semaine. Il a pris part à l'assemblée générale de la coalition BBY qui a eu lieu dernièrement à la salle de fêtes. La base a formellement rejeté son adhésion à l'APR d'autant plus que cet homme est tout sauf un rassembleur. L'histoire suffit comme témoin.

Il n'est plus possible de placer en garde à vue un étranger pour la seule raison qu'il est sans papiers : mardi 5 juin, la Cour de cassation a mis un terme au flou qui entourait jusqu'ici la loi. La France incarcère en effet les sans-papiers depuis 1938, et la loi prévoit un an de prison et 3 750 euros d'amende pour séjour irrégulier.

Mais la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), saisie du cas d'un Algérien entré illégalement en Italie, avait estimé le 28 avril 2011, au regard de la "directive retour" européenne, qu'il n'était pas possible de l'écrouer au seul motif qu'il était en séjour irrégulier, même en violation d'un ordre de quitter le territoire. C'est l'arrêt El-Dridi, qui a provoqué une série de remises en liberté de sans-papiers.