Nous sommes profondément indignés. C'est ahurissant. Les chefs d'Etat africains ont été très complaisants avec Yahya Jammeh. La Gambie est un pays où les libertés publiques n'existent pas et où sont pratiquées des exécutions extrajudiciaires. Trop, c'est trop!, a affirmé à l'AFP le président de la Raddho, Alioune Tine.
Le moment est venu pour que l'Afrique réagisse. Les présidents africains, le président de l'Union africaine (le Béninois Thomas Boni Yayi), (celui) de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara), doivent empêcher ces exécutions et se mettre en première ligne. Nous interpellons les ambassades occidentales, a ajouté M. Tine.
Si ces exécutions sont pratiquées, le siège de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples doit être mis ailleurs qu'en Gambie, a-t-il poursuivi.