Radio Soninkara.com - Bouly Soumaré, animateur de l'émission Soninkara Tabatu (langue Soninké) avait comme invité, ce dimanche 29 novembre 2015, Lassana Bathily, héros de la prise d'otages de l'HyperCacher à Porte de Vincennes (Paris) le 9 janvier 2015.
Lassana Bathily est un soninké originaire de Samba Dramané dans la région de Kayes (Mali). Lors de la prise d'otages, il a aidé plusieurs personnes en les cachant dans une chambre froide de l'Hyper Cacher avant de prendre un monte-charge et de sortir par la Porte secours. Il a aussi aidé les policiers en donnant des indications sur les plans du magasin.
Ecoutez en langue Soninké l'intégralité de l'émission sur la tragédie de Mouna lors du Hajj de cette année 2015.
Le jeudi 24 septembre 2015, alors que les pélerins quittaient Mouzdalifa pour aller jeter des pierres sur les stèles de lapidation, s'est produite une grande bousculade qui a causé la mort de plus de 2000 personnes, selon le dernier bilan officiel.
La Radio Soninkara.com est revenue sur cet incident dramatique qui a endeuillé toute la Oumma islamique. L'objectif de cette émission était d'éclaircir le public Soninké sur cette tragédie.
L'animateur, Cheikh Abdoulaye Diagana avait comme invités: Cheikh Seydou Boumou (Dakar, Sénégal), Cheikh Ibrahim Diakité (Médine, Arabie Saoudite), Cheikh Ibrahim Korera (Médine, Arabie Saoudite), Cheikh Baba Wagué (Mecque, Arabie Saoudite), Adja Bano Diawara (Région parisienne, France) et Elhadji Abou Sakho (Région parisienne, France).
Une dizaine de croix et marques réalisées à la peinture rouge sang ont été découvertes ce samedi matin (14 novembre 2015), à 5 h 30, à Créteil, par les fidèles musulmans qui se rendaient à la première prière dans la mosquée Sahaba, située à l’angle de la rue Jean-Gabin et de la voie d’accès à la route de Choisy.
Apposées sur le sol, les murs, les panneaux d’indication, le menu du restaurant de la mosquée ou encore le parking adjacent, ces croix et marques rouges dégoulinantes n’étaient pas encore sèches lorsque les premiers fidèles sont arrivés à l’aube.
«Après le drame que les Français ont vécu hier (vendredi NDLR), cela passe au second plan», affirme Karim Benaïssa, président de l’Union des associations musulmanes de Créteil qui gère la mosquée Sahaba.
«La communauté musulmane qui fréquente cette mosquée est sous le choc des événements d’hier, à Paris et à Saint-Denis, là où les premières victimes ont été faites. Mais elle est malheureusement la seconde victime d’un amalgame déplorable et stupide», ajoute-t-il.
Une Sénégalaise fait partie des victimes des attentats de Paris, a annoncé le président Macky Sall, samedi soir, à Antalya (Turquie).
La victime est un proche d’un conseiller spécial du chef de l’Etat, a précisé ce dernier, dans un entretien avec des journalistes, en marge d’une réunion avec ses homologues sud-africain Jacob Zuma et zimbabwéen, Robeft Mugabe.
Un bilan provisoire de ces attaques fait état d’au moins 128 morts et 257 blessés, dont 80 très grièvement. Ces événements ont amené le chef de l’Etat français, François Hollande, a décrété l’état d’urgence et fermeture des frontières françaises.
Selon des médias français, l’Etat islamique a officiellement revendiqué, dans un communiqué, ces attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis, en réaction notamment à la participation de la France aux bombardements en Syrie.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a adressé une lettre de condoléances à son homologue français François Hollande, suite ces attaques qu’il qualifie de "graves attentats terroristes" dirigées contre "notre humanité commune".
"Le Sénégal condamne très fermement ces actes barbares qui s’attaquent, au-delà de la France et du peuple français, à notre humanité commune", écrit-t-il dans ce message dont copie est parvenue à l’APS.
Un carnage ! Une horreur ! Les mots manquent pour exprimer toute tristesse. Paris est un carrefour planétaire où toutes les populations du monde, toutes religions confondues, se côtoient. Les attaques terroristes du 13 Novembre n’épargnent personne. Il suffit d’être à la mauvaise place au mauvais moment pour « se faire arroser » par les « kalash ». Un jeune Bakélois, conducteur de camion benne dans une grande société de nettoyage, est toujours sous le choc. «Aux alentours de 21H 30, je venais de la Rue Godefroy Cavaignac pour tourner sur la rue de Charonne quand j’ai entendu des tirs en rafales à quelques mètres. Je n’ai rien compris. C’était le tohu-bohu. Cela courrait dans tous les sens en criant à tue-tête… Panique générale !