Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce jeudi 19 janvier à 60 000 euros d'amende et environ 700 000 euros de dommages et intérêts une association et une entreprise en bâtiment pour l'incendie en 2005 d'un immeuble vétuste du boulevard Vincent-Auriol, dans le XIIIe arrondissement de Paris qui avait fait 17 morts, dont 14 enfants.
Un jugement effectivement conforme à ce qui était entendu, à savoir les deux personnes morales poursuivies : Freha (France euro habitat), l’association affiliée à Emmaüs qui gérait l’immeuble du boulevard Vincent-Auriol et l’entreprise PBC (Paris banlieue construction) qui avait réalisé les travaux non conformes, ont chacune été condamnées à 30 000 euros d’amende.
A peu de chose près, c’est ce qu’avait requis le procureur Gilbert Flam. Les deux personnes morales devront aussi payer plusieurs centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux familles des victimes.
Mais pour ces familles, présentes en nombre au tribunal ce jeudi, en début d’après-midi, ce jugement laisse un goût amer car l’incendiaire - il s’agit bien d’un incendie d’origine criminelle - n’a jamais été identifié par la police.
Un jugement effectivement conforme à ce qui était entendu, à savoir les deux personnes morales poursuivies : Freha (France euro habitat), l’association affiliée à Emmaüs qui gérait l’immeuble du boulevard Vincent-Auriol et l’entreprise PBC (Paris banlieue construction) qui avait réalisé les travaux non conformes, ont chacune été condamnées à 30 000 euros d’amende.
A peu de chose près, c’est ce qu’avait requis le procureur Gilbert Flam. Les deux personnes morales devront aussi payer plusieurs centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux familles des victimes.
Mais pour ces familles, présentes en nombre au tribunal ce jeudi, en début d’après-midi, ce jugement laisse un goût amer car l’incendiaire - il s’agit bien d’un incendie d’origine criminelle - n’a jamais été identifié par la police.
Et puis dans cette tragique affaire, les services de l’Etat n’ont jamais été inquiétés non plus. Les 130 personnes, originaires de Côte d’Ivoire et du Mali qui habitaient l’immeuble vétuste, vivaient là à titre provisoire. Les autorités devaient les reloger. Or le provisoire a duré une quinzaine d’années.
A la sortie de l’audience, la défense a déploré que l’Etat n’ait pas été poursuivi pour avoir failli à son engagement de reloger ces familles. Les avocats des familles eux-mêmes n’ont pas hésité à rappeler, de leur côté, que ce procès n’a été que celui de « lampistes » et de « prévenus par défaut ».Un jugement effectivement conforme à ce qui était entendu, à savoir les deux personnes morales poursuivies : Freha (France euro habitat), l’association affiliée à Emmaüs qui gérait l’immeuble du boulevard Vincent-Auriol et l’entreprise PBC (Paris banlieue construction) qui avait réalisé les travaux non conformes, ont chacune été condamnées à 30 000 euros d’amende.
A peu de chose près, c’est ce qu’avait requis le procureur Gilbert Flam. Les deux personnes morales devront aussi payer plusieurs centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux familles des victimes.
Mais pour ces familles, présentes en nombre au tribunal ce jeudi, en début d’après-midi, ce jugement laisse un goût amer car l’incendiaire - il s’agit bien d’un incendie d’origine criminelle - n’a jamais été identifié par la police.
Et puis dans cette tragique affaire, les services de l’Etat n’ont jamais été inquiétés non plus. Les 130 personnes, originaires de Côte d’Ivoire et du Mali qui habitaient l’immeuble vétuste, vivaient là à titre provisoire. Les autorités devaient les reloger. Or le provisoire a duré une quinzaine d’années.
A la sortie de l’audience, la défense a déploré que l’Etat n’ait pas été poursuivi pour avoir failli à son engagement de reloger ces familles. Les avocats des familles eux-mêmes n’ont pas hésité à rappeler, de leur côté, que ce procès n’a été que celui de « lampistes » et de « prévenus par défaut ».
A peu de chose près, c’est ce qu’avait requis le procureur Gilbert Flam. Les deux personnes morales devront aussi payer plusieurs centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux familles des victimes.
Mais pour ces familles, présentes en nombre au tribunal ce jeudi, en début d’après-midi, ce jugement laisse un goût amer car l’incendiaire - il s’agit bien d’un incendie d’origine criminelle - n’a jamais été identifié par la police.
Et puis dans cette tragique affaire, les services de l’Etat n’ont jamais été inquiétés non plus. Les 130 personnes, originaires de Côte d’Ivoire et du Mali qui habitaient l’immeuble vétuste, vivaient là à titre provisoire. Les autorités devaient les reloger. Or le provisoire a duré une quinzaine d’années.
A la sortie de l’audience, la défense a déploré que l’Etat n’ait pas été poursuivi pour avoir failli à son engagement de reloger ces familles. Les avocats des familles eux-mêmes n’ont pas hésité à rappeler, de leur côté, que ce procès n’a été que celui de « lampistes » et de « prévenus par défaut ».
Source: RFI