Quatre députés ont été élus, avant-hier mardi par l’assemblée nationale mauritanienne (parlement), pour siéger à la cour suprême devant la quelle devra comparaître le président mauritanien déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, pour haute trahison. Les membres de l’ancien gouvernement dirigé par Moulay Oueld Mohamed Laghdef eux comparaitront devant la même cour pour mauvaise gestion.
Il est à rappeler que cette séance, qui a vu l’élection des quatre juges, sur les huit que comptera la cour suprême, a été tenue dans le cadre de l’actuelle session extraordinaire du parlement mauritanien, convoquée depuis le 20 août dernier.
Il est à rappeler que cette séance, qui a vu l’élection des quatre juges, sur les huit que comptera la cour suprême, a été tenue dans le cadre de l’actuelle session extraordinaire du parlement mauritanien, convoquée depuis le 20 août dernier.
Aussi, dit-on à Nouakchott, c’est en réponse à un appel lancé par les 107 députés ayant soutenu le putsch du 6 août dernier, sur les 151 que compte l’Assemblée Nationale Mauritanienne, que le général Ould Abdelaziz a invité les membres de l’assemblée mauritanienne à tenir cette séance pour l’élection des quatre députés qui devront représenter la chambre basse au sein de ladite cour devant laquelle comparaitra .
Les quatre députés – juges élus sont tous juristes de formation et sont pour la plus part des avocats inscrits au barreau de Nouakchott.
Dans une déclaration faite à l’AFP, Mohamed El Hassan Oueld El Haj, un des vices président du parlement, a déclaré par ailleurs que les quatre autres juges qui devront composer la cour suprême seront élus, ce mercredi, parmi et par les membres du Senat mauritanien.
La décision de faire comparaitre l’ex-président Ould Cheikh Abdallahi et les membres de l’ancien gouvernement devant une haute cour de justice, traduit la nette résolution du général Oueld Abdelaziz, et des officiers qui l’ont accompagné dans son putsch, de poursuivre ce qui a été entamé et de ne faire aucunement cas des condamnations de son putsch.
C’est dire aussi qu’un nouveau bras de fer est annoncé à Nouakchott entre putschistes et légitimistes.
Jamal Hafsi, Al Bayane
Jamal Hafsi, Al Bayane