Une stratégie minable: Ould Abdoul Aziz, décidé à en découdre avec les Africains noirs à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie
Le président mauritanien n'a aucun respect de la composante noire mauritanienne, des conventions internationales et du droit des personnes, encore moins, des règles de bon voisinage.
Il y a dans le programme de Mohamed Ould Abdoul Aziz, la négation des noirs mauritaniens et une politique hostile à la présence africaine. La problématique du recensement le montre bien, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. En Mauritanie, on entérine administrativement le refus de se faire recenser aux populations noires.
La même démarche est entreprise au niveau de la diaspora en Europe. L'exclusion continue sans crier gare !
L'entêtement du président mauritanien est à l'aune de la haine, du mépris de la communauté africaine. Ce qui explique sa politique de provocation et de défiance contre le Mali, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigéria, contre tout le continent africain. Le président mauritanien n'a aucun respect de la composante noire mauritanienne, des conventions internationales et du droit des personnes, encore moins, des règles de bon voisinage.
Le président mauritanien n'a aucun respect de la composante noire mauritanienne, des conventions internationales et du droit des personnes, encore moins, des règles de bon voisinage.
Il y a dans le programme de Mohamed Ould Abdoul Aziz, la négation des noirs mauritaniens et une politique hostile à la présence africaine. La problématique du recensement le montre bien, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. En Mauritanie, on entérine administrativement le refus de se faire recenser aux populations noires.
La même démarche est entreprise au niveau de la diaspora en Europe. L'exclusion continue sans crier gare !
L'entêtement du président mauritanien est à l'aune de la haine, du mépris de la communauté africaine. Ce qui explique sa politique de provocation et de défiance contre le Mali, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigéria, contre tout le continent africain. Le président mauritanien n'a aucun respect de la composante noire mauritanienne, des conventions internationales et du droit des personnes, encore moins, des règles de bon voisinage.
Ne sont déclarés étrangers et indésirables en Mauritanie que les Africains noirs qu'ils soient mauritaniens ou ressortissants du continent africain. Une politique raciste, arrogante et inacceptable est mise en scène, de manière ostentatoire et sans ambiguïté. Ould Abdoul Aziz acculé, est dans une logique de fuite en avant, pour renforcer une ambiance de tension permanente, dans le but de ne pas organiser les élections.
Une politique qui ne vise que son maintien au pouvoir.
Le président mauritanien est à la recherche de boucs émissaires, de prétextes pour continuer à occulter le calendrier électoral. Chaque jour, Ould Abdoul Aziz est à l'affût d'un événement provocateur pour détourner l'attention des Mauritaniens et de la communauté internationale, afin d'étouffer la vie politique et enraciner l'idéologie de négation de la citoyenneté mauritanienne de la communauté africaine noire. Les expulsions des étrangers est un signe précurseur de déportations des Mauritaniens noirs africains. Il ne faut pas se tromper. Ould Abdoul Aziz a besoin d'une vraie crise pour légitimer sa volonté de ne pas organiser les élections dans le respect des échéances. La stratégie du détournement a toujours fonctionné en Mauritanie. N'étant pas disposé à résoudre les problèmes politiques, économiques et sociaux cruciaux, le président mauritanien veut ouvrir des fronts dans tous les sens, rien que pour se maintenir au pouvoir. Ce ne sont pas les étrangers qui sont dans l'informel qui constituent le problème de la Mauritanie ; au contraire c'est une main d'œuvre facile, corvéable à merci, dont les droits ne sont jamais respectés. Quelle honte ! Quel manque de sens de la grandeur !
Cette politique inhumaine, xénophobe et raciste est une stratégie de manipulation d'une partie des Mauritaniens hostiles à la présence de la communauté noire. Au moment où les chefs d'Etat africains, dont le sénégalais Macky SALL donnent l'impulsion à une dynamique de coopération au service du développement régional, le président mauritanien joue le frustré et le va-t-en guerre pour tirer davantage le pays vers le bas. Si la Mauritanie veut survivre et prendre sa place dans le concert des nations, elle doit se donner les moyens de se débarrasser de ces dirigeants médiocres, adeptes et artisans de l'Etat boutiquier, sectaire et mesquin. La Mauritanie a atteint les limites de la politique de la haine et de l'hostilité. Une nation ne peut pas se construire avec une politique de la négation de ses propres citoyens, de l'humanité de l'autre et des manquements aux règles du bon voisinage. Que veut la Mauritanie ? Que veut le président Ould Abdoul Aziz ? Pourquoi tant de haine, de mépris et de provocation de la communauté africaine ?
La politique d'expulsion des étrangers de la Mauritanie est une politique de la honte, de l'injustice et de la négation de la réalité socio-historique du pays. Ould Abdoul Aziz, comme la plupart de ses prédécesseurs, manque de générosité et du respect de la dignité humaine. A travers ces expulsions, ce sont les périodes sombres de notre histoire politique qui refont surface. Décidément, notre président a la mémoire trop courte.
Ould Abdoul Aziz payera son arrogance et son manque de respect des règles et des valeurs des relations du bon voisinage.
10 mars 2013
Hamdou Rabby SY
Philosophe et militant de défense des Droits Humains
Paris, France
Source: avomm.com
Une politique qui ne vise que son maintien au pouvoir.
Le président mauritanien est à la recherche de boucs émissaires, de prétextes pour continuer à occulter le calendrier électoral. Chaque jour, Ould Abdoul Aziz est à l'affût d'un événement provocateur pour détourner l'attention des Mauritaniens et de la communauté internationale, afin d'étouffer la vie politique et enraciner l'idéologie de négation de la citoyenneté mauritanienne de la communauté africaine noire. Les expulsions des étrangers est un signe précurseur de déportations des Mauritaniens noirs africains. Il ne faut pas se tromper. Ould Abdoul Aziz a besoin d'une vraie crise pour légitimer sa volonté de ne pas organiser les élections dans le respect des échéances. La stratégie du détournement a toujours fonctionné en Mauritanie. N'étant pas disposé à résoudre les problèmes politiques, économiques et sociaux cruciaux, le président mauritanien veut ouvrir des fronts dans tous les sens, rien que pour se maintenir au pouvoir. Ce ne sont pas les étrangers qui sont dans l'informel qui constituent le problème de la Mauritanie ; au contraire c'est une main d'œuvre facile, corvéable à merci, dont les droits ne sont jamais respectés. Quelle honte ! Quel manque de sens de la grandeur !
Cette politique inhumaine, xénophobe et raciste est une stratégie de manipulation d'une partie des Mauritaniens hostiles à la présence de la communauté noire. Au moment où les chefs d'Etat africains, dont le sénégalais Macky SALL donnent l'impulsion à une dynamique de coopération au service du développement régional, le président mauritanien joue le frustré et le va-t-en guerre pour tirer davantage le pays vers le bas. Si la Mauritanie veut survivre et prendre sa place dans le concert des nations, elle doit se donner les moyens de se débarrasser de ces dirigeants médiocres, adeptes et artisans de l'Etat boutiquier, sectaire et mesquin. La Mauritanie a atteint les limites de la politique de la haine et de l'hostilité. Une nation ne peut pas se construire avec une politique de la négation de ses propres citoyens, de l'humanité de l'autre et des manquements aux règles du bon voisinage. Que veut la Mauritanie ? Que veut le président Ould Abdoul Aziz ? Pourquoi tant de haine, de mépris et de provocation de la communauté africaine ?
La politique d'expulsion des étrangers de la Mauritanie est une politique de la honte, de l'injustice et de la négation de la réalité socio-historique du pays. Ould Abdoul Aziz, comme la plupart de ses prédécesseurs, manque de générosité et du respect de la dignité humaine. A travers ces expulsions, ce sont les périodes sombres de notre histoire politique qui refont surface. Décidément, notre président a la mémoire trop courte.
Ould Abdoul Aziz payera son arrogance et son manque de respect des règles et des valeurs des relations du bon voisinage.
10 mars 2013
Hamdou Rabby SY
Philosophe et militant de défense des Droits Humains
Paris, France
Source: avomm.com