Le programme Multiculturalité et plurilinguisme vise à préserver le patrimoine immatériel de trois pays : le Sénégal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau. Les meilleurs contes et récits collectés dans ces pays seront édités sur des supports modernes.
Le Sénégal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau œuvrent à la préservation de leur patrimoine oral. Un programme intitulé ‘Multiculturalité et plurilinguisme, tradition orale et éducation plurilingue’, présenté à la presse vendredi, est dans sa phase d’exécution. Pour le Sénégal, neuf étudiants ont été choisis pour recueillir des contes et récits populaires à travers le pays. Ils viennent du département de Lettres modernes de l’Ucad, ont la licence, la maîtrise ou le doctorat et sont spécialisés en littérature orale. ‘Les étudiants ont librement adhéré au programme’, indique le professeur Bassirou Dieng, responsable de la formation et de la collecte des contes. Du 1er février au 31 mars prochain, ils vont sillonner le pays pour collecter les contes ‘authentiques’ susceptibles d’être sauvegardés. Ils iront notamment dans les villages de Guelor (communauté rurale de Ndiaganiao), de Sindina (Sédhiou), Kanikou (département de Goudomp), etc. Divers supports, allant de la vidéo, aux enregistreurs de sons et appareils photos sont mis à la disposition des étudiants. Les langues nationales concernées par ce programme sont au nombre de neuf : Wolof, Mandingue, Ballante, Sérère, Pulaar, Soninké, Bassari, Mbëdik et Diola. La deuxième phase du programme consistera à la transcription des récits rapportés. Les étudiants seront encadrés par des spécialistes de la littérature orale, notamment le Pr Bassirou Dieng. Les contes seront ensuite traduits en Français, Espagnol et Portugais. Pour les promoteurs, c’est par souci d’adéquation avec les différents contextes d’utilisation ultérieure du produit de ce travail. ‘Dans chacune des neuf langues retenues un conte populaire sera retenu. Un deuxième meilleur conte sera choisi, qui complétera les dix contes que doit présenter le Sénégal’, précise le coordonateur national du programme, le conteur Massamba Guèye.
Le Sénégal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau œuvrent à la préservation de leur patrimoine oral. Un programme intitulé ‘Multiculturalité et plurilinguisme, tradition orale et éducation plurilingue’, présenté à la presse vendredi, est dans sa phase d’exécution. Pour le Sénégal, neuf étudiants ont été choisis pour recueillir des contes et récits populaires à travers le pays. Ils viennent du département de Lettres modernes de l’Ucad, ont la licence, la maîtrise ou le doctorat et sont spécialisés en littérature orale. ‘Les étudiants ont librement adhéré au programme’, indique le professeur Bassirou Dieng, responsable de la formation et de la collecte des contes. Du 1er février au 31 mars prochain, ils vont sillonner le pays pour collecter les contes ‘authentiques’ susceptibles d’être sauvegardés. Ils iront notamment dans les villages de Guelor (communauté rurale de Ndiaganiao), de Sindina (Sédhiou), Kanikou (département de Goudomp), etc. Divers supports, allant de la vidéo, aux enregistreurs de sons et appareils photos sont mis à la disposition des étudiants. Les langues nationales concernées par ce programme sont au nombre de neuf : Wolof, Mandingue, Ballante, Sérère, Pulaar, Soninké, Bassari, Mbëdik et Diola. La deuxième phase du programme consistera à la transcription des récits rapportés. Les étudiants seront encadrés par des spécialistes de la littérature orale, notamment le Pr Bassirou Dieng. Les contes seront ensuite traduits en Français, Espagnol et Portugais. Pour les promoteurs, c’est par souci d’adéquation avec les différents contextes d’utilisation ultérieure du produit de ce travail. ‘Dans chacune des neuf langues retenues un conte populaire sera retenu. Un deuxième meilleur conte sera choisi, qui complétera les dix contes que doit présenter le Sénégal’, précise le coordonateur national du programme, le conteur Massamba Guèye.
Chaque pays présentant le même nombre de contes, on aura au total trente récits. Les contes populaires édités prendront différentes formes : textes imprimés et illustrés, des supports multimédia (Cd et Dvd) et éventuellement une mise en scène au cinéma ou au théâtre. Pour le coordonnateur général du programme dans les trois pays, Pape Massène Sène, l'objectif de ce travail, ‘est de participer à la transmission des valeurs’. Il s’agit de mettre à la disposition des élèves, de différents niveaux éducatifs, des outils leur permettant de valoriser des récits en voie de disparition.
Plusieurs pays subsahariens disposeront sur le plan pédagogique des éléments oraux du patrimoine culturel. Les recettes issues la vente des supports seront reversées aux villages visités par les étudiants. ‘Nous voulons que les retombées soient reversées aux sociétés émettrices des contes’, précise Pape Massène Sène. Le programme ‘Multiculturalité et plurilinguisme’ est une initiative de l’organisation internationale Union Latine qui regroupe les langues nées du latin.
Fatou K. SENE, WalFadjri
Plusieurs pays subsahariens disposeront sur le plan pédagogique des éléments oraux du patrimoine culturel. Les recettes issues la vente des supports seront reversées aux villages visités par les étudiants. ‘Nous voulons que les retombées soient reversées aux sociétés émettrices des contes’, précise Pape Massène Sène. Le programme ‘Multiculturalité et plurilinguisme’ est une initiative de l’organisation internationale Union Latine qui regroupe les langues nées du latin.
Fatou K. SENE, WalFadjri