Le vote a démarré timidement à Dakar et dans les régions du Sénégal pour les élections législatives en vue d’élire 150 députés à l’Assemblée nationale qui en comptait 120 auparavant.
L’affluence est encore très timide dans les centres et 12.000 bureaux de vote, selon les reporters des radios privées disséminés un peu partout à travers le pays. Dans certains bureaux on note l’absence soit du président, soit du représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA), des dysfonctionnements qui devront être corrigées au cours de la journée.
Une quinzaine de partis et coalitions de partis ont mené campagne pendant 20 jours pour exhorter leurs militants à donner une majorité à la Coalition Sopi et au président Abdoulaye Wade réélu le 25 février dernier avec près de 56 pour cent des voix.
Une autre quinzaine de partis et coalitions réunie autour du Front Siggil Sénégal a décidé de boycotter les élections pour protester contre « les fraudes massives lors de la présidentielle », demandant au président Abdoulaye d’ouvrir des négociations pour améliorer le système électoral sénégalais.
Quelque 5 millions de Sénégalais sont inscrits sur les listes électorales, un chiffre jamais atteint dans l’histoire du Sénégal, obtenu grâce à une campagne d’inscription massive et à l’enjeu que représentait la dernière présidentielle que l’opposition croyait pouvoir remporter.
Le taux de participation, encore faible à midi, est le principal enjeu de cette élection.
source : Apanews