« MEMOIRES D’ANCETRES »
Je viens de publier un ouvrage chez l’Harmattan portant le titre de « MEMOIRES D’ANCÊTRES » en hommage à l’oralité africaine qui a inspiré tant de savants en Occident et ailleurs. Cet ouvrage est un hommage appuyé à ces informateurs qui pourtant, resteront inconnus et anonymes dans leur écrasante majorité. Il est maintenant grand temps de s’emparer de ces récits dits « traditionnels » et de leur donner corps et droit de cité dans les sciences sociales et historiques modernes en inventant des méthodes nouvelles et spécifiques d’articulation des savoirs anciens et modernes.
Je viens de publier un ouvrage chez l’Harmattan portant le titre de « MEMOIRES D’ANCÊTRES » en hommage à l’oralité africaine qui a inspiré tant de savants en Occident et ailleurs. Cet ouvrage est un hommage appuyé à ces informateurs qui pourtant, resteront inconnus et anonymes dans leur écrasante majorité. Il est maintenant grand temps de s’emparer de ces récits dits « traditionnels » et de leur donner corps et droit de cité dans les sciences sociales et historiques modernes en inventant des méthodes nouvelles et spécifiques d’articulation des savoirs anciens et modernes.
J’ai tenté de contribuer à ériger de manière spécifique ce pont inachevé entre le récit traditionnel et l’historiographie moderne. Je propose ici de nouvelles méthodes de recherche enracinées dans les traditions africaines pour créer une historalité (oralité inséparable de l’histoire) prospective, fructueuse et en devenir.
Tels sont les défis qu’affrontent ces « articles » de recherches historiques, anthropologiques, linguistiques, ethnologiques sans aucune prétention d’exhaustivité et a fortiori d’académisme.
Dans les textes présentés ici, nous assistons en direct à la naissance des royaumes du Gajaaga et du Boundou (Sénégal et Mali).
Le colonialisme français y déroule sans fard et en rase campagne son mode d’expansion spécifique appelé pacification en s’appuyant sur des villages fantômes mais qui lui sont indispensables et pompeusement baptisés « villages de liberté » liberte-bugu en bambara et liberten-kani en soninké.
Vous y trouverez scientifiques et non initiés, quelques clés nécessaires à la compréhension de la famille et de la parenté en Afrique de l’Ouest.
Ensuite, vous sont proposées quelques pages synthétiques sur plus ou moins 50 ans de « Soleil Noir » avec une seule question qui taraude les esprits : les peuples d’Afrique ont-ils réellement conquis le pouvoir politique ?
Enfin, un coucou à Ba Madi-Kaama Kanouté (Mali) qui mit en exergue un soninkaxu à dimension humaine donc pluriverselle à travers sa philosophie et sa sagesse toutes africaines.
Auteur Yaya SY,
Docteur en anthropologie (Paris V Panthéon-Sorbonne). Il contribua au « Journal des Africanistes » Tome 70, fasc. 1-2/année 2000, avec un article intitulé : « L’esclavage chez les Soninké : du village à Paris »
Auteur Yaya SY,
Docteur en anthropologie (Paris V Panthéon-Sorbonne). Il contribua au « Journal des Africanistes » Tome 70, fasc. 1-2/année 2000, avec un article intitulé : « L’esclavage chez les Soninké : du village à Paris »
Il est également l’auteur des « Légitimations de l’esclavage et de la colonisation des Nègres », ouvrage paru chez l’Harmattan en décembre 2009, 450 p.