
En effet, dès que les premiers vents appelés nduundo en soninké se profilent à l'horizon, hommes et femmes s'évertuent à trouver le bon emplacement pour l'aménager en champ de mil, maïs, arachide ou Gombo.
A Bakel, les gens se ruent vers les champs suivants : Xolibinne, Busuruga, Folobula, Gasanmbilaxe...Les vieux, eu égard à l'importance qu'ils accordent à cette période tant redoutée par le jeunesse, cherchent le forgeron le plus réputé du village pour lui confier la confection de leurs outils de travail. Il s'agit de daba, houe, hache, rateau... Ces outils sont indispensables au travail de la terre.