Le fleuve Sénégal a dépassé dimanche matin la cote d'alerte de 10 mètres à Bakel (est), station où elle a atteint 10,34 mètres, a révélé lundi à l'Aps Nouha Ndiaye du Service hydrologique de la ville. Selon M. Ndiaye, à Matam, la cote de 8,2 m est atteinte et, tout le long du fleuve, il est noté une crue naturelle alors que cette zone avait l'habitude de subir une crue superficielle venant des lâchages du barrage de Manantali. Cet apport d'eau vient de la Falémé avec ses affluents que sont le Bakhoye et le Bafing du Mali, qui s'ajoutent à ceux du Kharakhoré et du Kholimbiné dite la grande mare de la Mauritanie.
Réfugiés mauritaniens : Le casse-tête du retour au bercail
Prévu pour le mois d’octobre prochain, le retour des réfugiés installés le long de la vallée du fleuve pourrait bien ne pas avoir lieu à la date indiquée. En effet au moment où les nouvelles autorités engagent une course contre la montre, des voix se sont élevées pour polémiquer autour de ce rapatriement. Car, pour certains, non seulement le recensement fait jusqu’ici est loin de la réalité, mais il urge aussi, du côté des autorités, de leur garantir avant tout, la sécurité une fois de retour au bercail.
(Correspondance à Nouakchott) - Depuis quelques mois, il ne se passe pas un jour sans que le retour des réfugiés ne fasse l’objet de discussions, dans tous les coins et recoins des rues de Nouakchott. Au niveau des autorités aussi, il ne se passe jamais de semaine sans que le comité interministériel chargé du retour de ces réfugiés ne se réunisse pour faire le bilan d’étape du travail accompli jusqu’ici avec les responsables de ces réfugiés que sont la société civile, les Ong, ainsi qu’avec les acteurs politiques et les responsables du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr).
Inondations en Afrique de l'ouest, plus de 65.000 personnes touchées
Des "inondations sans précédent" provoquées par de fortes pluies en Afrique de l'ouest ont touché depuis juillet plus de 65.000 personnes et laissé des milliers de personnes sans abri, a annoncé jeudi à Dakar la Fédération internationale de la Croix rouge (FICR).
"A ce jour, plus de 65.000 personnes sont affectées par les intempéries", a indiqué la FICR dans un communiqué, évoquant des "pluies diluviennes" qui ont détruit des maisons et des infrastructures publiques.
Ces inondations ont "entraîné des pertes de vies humaines et dévasté des zones de culture, plongeant certaines populations dans un dénuement complet", notamment en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Nigeria, au Niger, en Gambie, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, selon la FICR.
Qualité de la formation des enseignants : Les normes de performances du Paem plébiscitées
Composante du Projet d’appui à l’enseignement moyen (Paem), le volet formation des chefs d’établissement et des enseignants (ou SITT-Senegal’s Improved Teacher Training, en anglais) a donné des résultats salués par les acteurs du système éducatif.
« Avant, 5 ou 6 élèves étaient motivés, maintenant 50 % le sont », a confié un enseignant. Un chef d’établissement lui dit avoir « une meilleure connaissance de la gestion des conflits, en plus d’être capable de manager et libérer les énergies du groupe au profit de l’élèves ». Ces témoignages ont été faits par des bénéficiaires du volet formation des chefs d’établissement et des enseignants du Projet d’appui à l’enseignement moyen (Paem), hier, à Dakar, lors de la première des deux journées consacrées au bilan de cette composante qualité dudit projet pilote de l’Usaid.
6eme anniversaire du décès d'Ousmane Moussa Diagana
Dembo le fou, Dembo le sage
Auteur : Dr M’bouh Séta DIAGANA
On les appelle les surdoués, ces enfants qui sont d’un cran de loin supérieur à leurs camarades de classe. Paradoxalement, leur hyper-intelligence ne leur apporte qu’ennui et incompréhension. Laquelle intelligence, qui au lieu de les servir, les pousse au bord du précipice. Dembo était un « surdoué » ? Je l’ignore ! Un incompris sans doute, souvent jalousé, parfois craint, toujours admiré.