La commune de Diawara a abrité, dimanche dernier, le second meeting des libéraux du département de Bakel. Une occasion pour les responsables d’appeler à un vote massif lors du scrutin du 3 juin prochain.
(ENVOYE SPECIAL) - Un petit vent froid balaye la commune de Diawara, en ce dimanche après-midi. Comme si le temps, agréable et gris, s’était mis volontairement à l’unisson du grand meeting que s’apprêtent à organiser les libéraux du département de Bakel. Aminata Diallo, tête de liste départementale, le président de la fédération Pds, Yougokhassé Konaté, Doudou Guèye, secrétaire général de ladite fédération, Dahab Sylla de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) et Fanta Camara, la patronne des femmes libérales de Bakel, ont tous marqué par leur présence le meeting de Diawara. Mais surtout, le conseiller de la République, Hamidou Koïta, maître d’œuvre de la mobilisation.
DÉCÈS DU PCR DE BOKÉLADJI : Macky Sall présente ses condoléances à la famille du défunt
La journée d’hier du directeur de campagne de la coalition Sopi a été spéciale. En effet, elle a essentiellement porté sur la présentation de condoléances à la famille de feu Djédjé Sidy Soumaré, président du Conseil rural (PCR)de Bokéladji décédé le 15 mai dernier.
Après le passage de Ranérou, la tête de liste de la coalition Sopi a tenu à présenter les condoléances de l’Etat à la famille du défunt président de la communauté rurale de Bokéladji. Dembakané, village soninké, est situé dans le département de Kanel, région de Matam. Pour l’occasion, les populations sont venues en masse. « Je suis venu vous présenter les condoléances au nom du chef de l’Etat, du gouvernement et de tout le peuple sénégalais », a dit le directeur de campagne. Macky Sall a qualifié le décès de « grande perte pour le pays »parce que le défunt fut certes responsable politique du Pds, mais surtout président d’une communauté rurale. La tête de liste de la coalition Sopi a aussi présenté les mêmes condoléances aux familles des 12 victimes de la pirogue chavirée dans le même vilage, il y a une semaine. « Toutes choses qui font qu’on a observé une trêve dans nos activités », a indiqué M. Sall. Un geste fort apprécié par la population locale.
Au nom de la famille de feu Djédjé Sidy Soumaré, Sadio Cissé a salué l’acte posé par Macky Sall « qui a tenu à présenter les condoléances du peuple à la famille malgré un calendrier chargé ».
Source : Le Soleil - Quotidien Sénégalais
Les perspectives de lAfrique restent positives, selon la BAD
APA-Shanghai (Chine) Les perspectives de l’Afrique restent positives, trente et un pays du continent ayant enregistré une croissance économique supérieure à la croissance démographique en 2006, s’est réjoui jeudi à Shanghai, en Chine, le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka.
Cette croissance est supérieure à 5% dans la moitié des pays africains et à 7% dans neuf autres, a précisé M. Kaberuka lors de la clôture des assemblées annuelles de l’institution financière continentale.
Les pays sortant de conflit tels que le Liberia, la République centrafricaine, la RD Congo et le Burundi, retrouvent doucement l’équilibre, a-t-il fait remarquer.
« Peut-être même de manière plus significative, les cinq pays les plus peuplés où vit près de la moitié des Africains ont enregistré un taux de croissance supérieur à 5%, et l’espoir est donc grand de voir se réduire rapidement le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue », a-t-il déclaré, prévoyant un taux de croissance de 6,5 % pour 2007.
Néanmoins, malgré les progrès enregistrés, des millions d’Africains vivent encore dans des pays où l’économie stagne, se contracte ou compense tout juste la croissance démographique.
Dette: le G8 appelle à une action "responsable" en Afrique
POTSDAM (Allemagne) - Les pays riches réunis au sein du G8 se sont engagés samedi à remplir leurs promesses d'augmentation de l'aide à l'Afrique, tout en adressant une critique voilée aux nations qui, comme la Chine, prêtent de l'argent sans garde-fou au continent noir.
"Nous réaffirmons (...) l'importance de remplir nos engagements en matière d'aide" aux pays les plus pauvres et en particulier à l'Afrique, soulignent les ministres des Finances du Forum (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Italie et Russie) dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de deux jours à Potsdam.
Lors de leur sommet de 2005 dans la localité écossaise de Gleneagles, le G8 s'était engagé à annuler la dette publique multilatérale de 35 des pays les plus pauvres et à accroître d'ici à 2010 le montant de leur aide annuelle aux nations les plus démunies à 50 milliards de dollars.
Les relations franco-africaines à l'épreuve du pact colonial
La politique française en Afrique, depuis longtemps mise en cause pour ses relents néocoloniaux et son conservatisme, est de plus en plus ouvertement rejetée par les nouvelles générations africaines. Au moment où Jacques Chirac quitte l’Elysée et où s’affrontent les candidats à sa succession, il est apparu important d’ouvrir le débat sur le devenir des relations franco-africaines qui, du côté français –et européen – semblent se réduire au seul enjeu migratoire.
Ce dossier de Politique africaine propose une analyse critique de l’(in) action de la France en Afrique sous Chirac et pose les jalons d’une possible refondation. Malgré des réformes importantes, la politique d’indécision menée n’a pas su s’adapter aux évolutions du continent. La France n’a-t-elle encore des intérêts économiques et stratégiques sur le continent ? Que reste-t-il de sa coopération pour le développement ? Après une phase de désengagement militaire, comment interpréter les regains d’ingérence en Côte d’Ivoire, au Tchad, en Centrafrique ? Qui décide en la matière ? Les réseaux de la ‘Françafrique’ sont-ils en voie de disparition ou de privatisation ? A travers des études de cas, ce dossier montre que sous le couvert d’une normalisation tendancielle des relations franco-africaines, celles-ci peinent encore à sortir du pacte colonial.
En 1998, la ‘réforme de la Coopération’ a ouvert une phase de recomposition dans ce secteur d’action publique. Cette décision politique ambiguë – supprimant le ministère mais conservant un ministre de la Coopération, est l’aboutissement d’un processus ancien autant qu’elle se déclenche à la faveur d’une configuration politique spécifique, la cohabitation de 1997, dans un contexte de délégitimation forte de la politique africaine de la France. Le meccano institutionnel ainsi crée maintenant une sorte d’équilibre entre différents acteurs majeurs (Affaires étrangères et finances notamment), sera progressivement remis en cause, dans la pratique, au profit de l’agence française de développement. Le mandat chiraquien marque ainsi la fin d’une époque, politiquement et institutionnellement, en matière de coopération au développement (cf. Julien Meimon).
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