Nous devons tous contribuer à renforcer la démocratie dans notre pays en commençant par éveiller la conscience du peuple en lui apprenant sans prétention à surmonter sa peur et à mieux connaître ses droits et ses devoirs.
Nous avons déjà également lancé ici, un appel aux associations œuvrant dans le département et à tous les citoyens quelles que soient leurs convictions religieuses, politiques, philosophiques à rejoindre le COTRAJUSFI.
Non seulement chaque association doit renforcer son action autonome auprès des populations, mais nous devons nous rassembler et coordonner nos efforts afin de donner plus de force aux mouvements d’ensemble que nous projetons désormais d’impulser dans la société civile.
Nous ne pouvons plus, chacun de son côté, envoyer ses doléances en ordre dispersé aux autorités centrales alors que nos souffrances sont les mêmes face à la situation calamiteuse de notre département.
Mais aujourd’hui, je prends le taureau par les cornes pour risquer quelques remarques sur les raisons de nos difficultés à coordonner nos actions collectives…
Les Soninkés disent : i na jube payini ti xawuye ya i ( on expérimente la traversée du gué par l’imprudent…)