Élections au Sénégal-Bakel: le scrutin des militaires et paramilitaires se déroule timidement
Précisément à 10 heures 40, six votes ont été enregistrés par les membres de l’unique bureau du département de Bakel, pour 122 militaires et paramilitaires sont inscrits sur la liste électorale.
‘’Tout le matériel est en place et les opérations ont démarré à 8 heures’’, a indiqué le président du bureau de vote, Seydou Bâ appuyé dans sa tâche par un assesseur, Mamadou Bodian, et un secrétaire du nom de Moussa Traoré, tous deux instituteurs.
Le président de la CEDA de Bakel, Ababacar Khalifa Badiane, ainsi que les présidents entrant et sortant du tribunal départemental, sont passés pour s’enquérir du déroulement du vote.
La Commission électorale départementale autonome (CEDA) est représentée par un superviseur, Idrissa Diarra, et un contrôleur du nom de Fassaly Keïta.
"Cette situation (timide) peut s’expliquer par le fait que beaucoup parmi ces électeurs sont affectés ailleurs et ceux qui sont nouvellement affectés à Bakel n’ont pas procédé à une modification de leur lieu de vote actuel", a commenté Idrissa Diarra.
Contribution : Quand l'inaction et la passivité nous rendent complices
" Chacun, Quelqu'un, Quiconque et Personne. Un travail important devait être fait, et on avait demandé à Chacun de s'en occuper. Chacun était assuré que Quelqu'un allait le faire. Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait. Quelqu'un s'est emporté parce qu'il considérait que ce travail était la responsabilité de Chacun. Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s'était rendu compte que Chacun ne le ferait pas. À la fin, Chacun blâmait Quelqu'un du fait que Personne n'avait fait ce que Quiconque aurait dû faire..." Voilà en quoi se résume notre quotidien.
Dans nos sociétés, la passivité constitue un de nos principaux défauts. Il est plus fréquent de se retrouver seul ou en un nombre très infime quand on défend des causes communes. Cet amer constat est valable dans plusieurs domaines. Que l'on abat un travail immense pour sortir des ténèbres une culture ou une population ou que l'on mette son âme au service d'une révolution, on a de fortes chances de se retrouver seul. Combien de fois avons nous entendu ce genre de mots selon sa langue maternelle : Soninké : Allah Gandi Xa dema ( Que Dieu vous aide ! ) , Wolof " Yallah Na len Yallah Diapalé " ( Que Dieu vous assiste ), Peul " Yo Allah oilou mène "...
Retirez votre candidature monsieur le president-Point de vue-Par Yaya SY, Anthropologue
RETIREZ VOTRE CANDIDATURE M. LE PRESIDENT.
POINT DE VUE
(Par Yaya SY Anthropologue)
A n’en point douter, notre pays traverse une période critique de son histoire. C’est pourquoi il m’incombe, comme il incombe à chaque Sénégalais et à chaque Sénégalaise de prendre position en donnant son point de vue sans peur, sans haine, sans esprit partisan et en toute sérénité. Mais prendre position par rapport à quoi ?
Ce qui est en jeu, c’est notre volonté de vivre ensemble dans la paix, la justice, le progrès, l’épanouissement culturel et humain dans un environnement protégé.
Il est vrai que le département de Bakel d’où je suis originaire est hors du jeu national des politiciens « professionnels » tant au niveau national que local depuis maintenant 52 ans, mais c’est une raison supplémentaire pour que ses populations s’investissent dans ce combat pour le respect des institutions et leur traduction dans l’ensemble du territoire national en termes de liberté, de justice, d’égalité et de dignité pour tous. C’est pourquoi ce message est fermement ancré à l’échelle nationale et africaine.
Cette crise d’interprétation de la constitution à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés, est en réalité une crise de « déficit démocratique » qui risque de saper les bases fragiles de nos institutions.
Cependant si la crise est inévitable dans l’évolution de toute chose dans la nature et de toute société, elle débouche immanquablement sur un état qualitatif différent, disons pour simplifier selon les catégories de l’entendement humain, un état «meilleur» ou « détérioré ».
Œuvrons donc tous afin que cette crise que connaît notre pays soit maîtrisée et que nous nous en tirions avec le minimum de dégâts pour la construction de notre avenir commun de peuple et de Nation. Tel est l’objectif visé ici.
UE: 3,4 milliards d'UM d'aide pour l'accès à l'énergie dans les zones rurales en Mauritanie
L'Union Européenne accentue sa coopération avec la Mauritanie en renouvelant son appui dans le domaine de l'accès à l'énergie et à l'électricité.
Ainsi, le lancement de 4 projets d'accès à l'énergie dans les zones rurales a été organisé Lundi 13 Février à l'hôtel Wissal. Ce lancement s'est traduit par la signature de 4 contrats pour un montant total de 5 milliards d'UM (13 millions d€) que l'Union Européenne cofinance à hauteur de 70% pour un montant de 3,4 milliards d'UM.
Cette cérémonie de signature s'est déroulée sous la présidence du SEM le Ministre de l'Energie, SEM le Ministre des Affaires Economiques et du Développement et de SEM l'Ambassadeur Chef de la Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie.
Ces 4 projets touchent les wilayas du Hodh El Charghi, du Brakna, du Tagant, du Gorgol, de l’Assaba et du Trarza, avec tout d’abord, deux initiatives d’envergure d'électrification rurale (les projets ERUDI menés par le GRET et Efficacité Energétique mené par l'APAUS).
Ces 2 actions, cofinancées par l’UE à hauteur de 1.6 milliards d’UM (soit 5 millions d’€), permettront d’améliorer l’accès à l’électricité de plus de 140 000 habitants au sein de 120 localités.