Mauritanie: Remaniement ministériel, entre rumeurs persistantes et certitudes
Après six mois, le peuple continu de subir les mêmes sorts que par le passé ou pire encore il souffre de plus en plus.
Que fait le gouvernement en ce moment précis ? Est-il entrain d’attendre encore le bon moment pour prendre des décisions qui s’imposent ? Ou y’a-t-il une goutte d’eau qui a fait déborder la vase par conséquent incontrôlable ?
A propos du remaniement, certains sont partis jusqu’à donner des noms des ministres qui devraient être remerciés. Comment savoir si ces « informations » relatives à un éventuel remaniement sont vraies ? Dans la logique des choses, une direction qui n’a pas su répondre aux attentes du peuple est appelé à démissionner ou à être remanié, mais cette réalité n’existe nulle part en Mauritanie. Il faut donc se demander s’il n’y a vraiment pas des mains invisibles cette idée de remaniement.
La tradition réaliste dans la littérature négro-africaine francophone
Au début du XX siècle, René Maran, fonctionnaire de l’administration coloniale française, a pris fait et cause pour les colonisés en donnant à cette littérature l’une de ses œuvres réalistes, Batouala1, reproduisant les abus du système colonial auxquels étaient confrontés les indigènes. En effet, l’auteur a choisi, pour la première fois, de donner la parole aux habitants d’un petit village de l’Oubangui Chari, actuel Centre Afrique, afin qu’ils expriment leurs quatre vérités sur l’exploitation coloniale à la quelle ils étaient quotidiennement confrontés. Le roman fait ainsi découvrir au lecteur les joies et les pleurs des habitants de cette contrée de l’Afrique en prise avec le système colonial. Premier signe avant –coureur du mouvement de la négritude, Batoula intéresse à la fois par son contenu et par l’entreprise qui le fonde : la mise en cause du système coloniale. Il ne tâche même pas d’expliquer : il constate.
Politique : Qualifié de "délinquant", Ali Soumaré va poursuivre l'UMP en diffamation
"Ces procédés méprisables justifient d'une condamnation et d'une réparation en justice", estiment les avocats du candidat socialiste, que des élus UMP accusent d'être un "délinquant multirécidiviste chevronné". Les accusations de l'UMP contre Ali Soumaré, tête de liste PS aux régionales dans le Val-d'Oise, pourrait leur valoir un procès pour diffamation. Ses avocats ont en effet annoncé vendredi soir 19 février que le socialiste comptait porter plainte. "M. Ali Soumaré a demandé à ses avocats Mes Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman de conduire la procédure en diffamation qu'il lancera dès lundi 22 février 2010", indique un communiqué de Jean-Pierre Mignard. "Atteinte à son honneur". "M. Ali Soumaré s'élève contre les assertions de responsables de l'UMP du département du Val-d'Oise le présentant comme un délinquant multirécidiviste, propos qui portent gravement atteinte à son honneur et à sa considération", ajoute le communiqué. "L'intention de nuire de leurs auteurs est évidente alors que s'ouvre la campagne électorale où il est candidat. Ces procédés méprisables justifient d'une condamnation et d'une réparation en justice", est-il ajouté. Le maire UMP de Franconville (Val-d'Oise), Francis Delattre, a tiré la première salve en demandant au PS de retirer la candidature d'Ali Soumaré, qu'il qualifie de "délinquant multirécidiviste chevronné". Francis Delattre avance plusieurs infractions, condamnations et procédures en cours qu'il attribue à Ali Soumaré. Des accusations qui posent question, notamment quant à la crédibilité et à l'origine des documents mentionnés par l'élu UMP. Martine Aubry a vivement réagi vendredi, estimant que le maire de Franconville n'est "pas digne d'être un élu de la République".
Bakel: Marche de solidarité avec le peuple Haïtien, les écoliers battent le macadam
L'Inspection Départemental de Bakel a choisi cet après midi du mercredi, histoire de battre le macadam pour sensibiliser la population de l'histoire de Haïti meurtri, de son rôle sur l'émancipation de l'homme noir et surtout du cataclysme. Les écoliers de Bakel avec à leur tête l’inspecteur de l’Education Saidou Bâ, ont battu le macadam, ce mercredi. Ils étaient des milliers à emprunter, dés les premières heures de l’après midi les différentes artères de la capitale du Guidimakha. Pancartes et affiches en mains, sur lesquelles, on pouvait lire : « Nous, élèves de Bakel soutenons le peuple Haïtien »; « Solidarité agissante au peuple haïtien »; « un éléve un geste » ; « un parent un geste » ; « Bakélois soutenons Haïti » ; « un parent un geste » ; entre autres. Durant toute leur marche, les élèves venus de tous les coins et recoins ont été salués par les populations partout oû ils sont passés. Selon le porte, le doyen Idrissa Diarra, «cette marche est un moment fort pour exprimer leur solidarité à l’encontre du peuple meurtri de Haïti mais également marqué notre émotion et notre indignation au séisme. C'est sur instruction de l'Inspecteur Départemental de l’Eduction Saidou BA que la semaine a démarré depuis le lundi 08 février et ce jusqu'au samedi 13. Les élèves vont se familiariser avec des mots comme séisme, catastrophe, cataclysme et pourront situer Haïti sur la carte ». Le secrétaire général de l’Iden Mr Mané en collaboration avec le collectif des enseignants a réussi une belle mobilisation. Aliou Sall emboîtera le pas au porte parole pour indiquer que < Le préfet dans sa réponse, a dit toute sa satisfaction pour cette solidarité et a demandé de l'élargir aux autres corps de métiers. ». Force est de reconnaître que les populations ont parfaitement réussi leur marche partie qui a débuté devant la Sonatel.
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