Pour les grévistes le succès de la grève tient à la mobilisation des principales forces syndicales, qui pour la première fois se sont fortement mobilisées ensemble pour défendre la même cause « légitime ».
Les travailleurs en grève promettent une forte mobilisation du mouvement de la fonction publique dans les deux jours à venir.
Ils se disent «déterminer à aller jusqu’au bout tout en exprimant leur disponibilité au dialogue. « …Le dialogue ne peut pas se refuser, nous ne sommes pas comme les partis politiques. Cette opération n’est pas politisée, elle émane de la base des travailleurs. Si demain le pouvoir tend la main et permet des négociations, nous allons immédiatement vers la suspension de la grève….» a expliqué un responsable syndical.
Du côté du pouvoir on accuse les quatre centrales syndicales et trois syndicats professionnels qui ont lancé la grève, d’instrumentaliser le phénomène et de se cacher derrière des objectifs des partis politiques.
Et contrairement aux syndicats, le gouvernement annonce que le mouvement de grève a échoué d’un plan comme de l’autre. Selon le ministre de l’enseignement fondamental, la grève de trois jours lancée par les syndicats à partir du 15 est à seulement 2%.