Les populations de la commune de Bakel ont tenu à signifier à la face du monde qu’elles ont trop souffert des récurrents délestages et pénuries d’eau. Hier après midi, elles ont battu le pavé et remis un mémorandum aux autorités locales à travers lequel elles auraient exigé le retour à une situation normale dans les meilleurs délais. Malgré la très forte canicule qui sévit dans le département de Bakel, les populations de la commune ont dès les premières heures de l’après midi pris d’assaut les principales artères de la ville, histoire de tenir une procession contre les longs délestages électriques et les pénuries d’eau. Si l’on en croit Kader Tandiang leur porte parole du jour, cette désagréable situation de manque d’eau dure depuis deux mois. Quant aux délestages électriques, ils ont refait surface depuis un mois, mais à un rythme insoutenable. En effet, selon Mr Tandiang, il arrive que l’électricité fasse défaut pendant près de huit heures par jour, si ce n’est toute une journée ou alors toute une nuit. Suffisant pour que les nombreux tailleurs de la contrée et les menuisiers métalliques donnent de la voix pour décrier le triste fait qu’ils ne travaillent pratiquement plus. Les laborieuses femmes se sont jointes à eux pour aussi se désoler de leur chômage dont elles espèrent qu’il sera temporaire, dans la mesure où leur petit commerce de glace ou de boisson fraîche ne prospère plus.
« Les jeunes commencent à nous connaître »
« Nous n'avons pas d'armes, mais nous avons le dialogue. »
Comme tous les jours, Ludovic, Samia, Awa et Suzanne, vêtus d'un sweat violet, montent dans le RER D à la gare de Corbeil-Essonnes, direction Vigneux-sur-Seine via Evry et Grigny. Soit le tronçon réputé le plus dangereux du réseau.
Pourtant, les quatre médiateurs ont le sourire aux lèvres. Eux, contrairement à la Suge (la police ferroviaire), disent ne jamais avoir rencontré de réelles difficultés avec des usagers turbulents. « Les jeunes commencent à nous connaître, ils nous disent bonjour », raconte Awa, qui a sa technique bien à elle pour les convaincre de ne plus mettre les pieds sur les banquettes : « L'amende est de 45 euros. Je leur dis de les garder pour s'acheter des baskets. En général, ça marche, ils enlèvent les pieds, raconte celle qui n'est pas dupe sur le fait qu'ils les remettent dès qu'elle a le dos tourné. A force, le message entre quand même. »
Bala:les représentants de 95 villages Pulaar et Soninké font une déclaration dabandon de lexcision
Bala, 15 juin (APS) - Les représentants de 95 villages Pulaar et Soninké des communautés du Boundou dans le département de Goudiry ont pris part dimanche à Bala (70 km de Tambacounda) à une déclaration d’abandon de la pratique de l’excision et des mariages précoces ou forcés des filles.
La cérémonie, riche en couleurs, s’est déroulée sous la présidence de l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye, en présence des autorités administratives, militaires, des chefs de services régionaux et départementaux, ainsi que des chefs religieux et coutumiers.
Le processus qui a abouti à cet engagement solennel a été supervisé par l’ONG TOSTAN, qui s’active depuis quelques années dans ce domaine.
Sur les différentes banderoles, on pouvait lire : ’’Sigrid Rausing-TOSTAN : une des premières’’, ‘’les communautés Soninké regagnent le mouvement d’abandon de l’excision, du mariage précoce et ou forcés’’. Entre autres messages transcrits en langues Soninké et Pulaar, figuraient ceux-ci : ‘’les communautés Soninké et Pulaar remercient vivement le gouvernement du Sénégal, TOSTAN, Sigrid Rausing-l’UNICEF-l’UNFPA’’, ou encore ‘’les communautés de Boundou remercient vivement la commission Européenne pour son soutien’’.
Des immigrés sénégalais demandent une égalité des langues à la télé sénégalaise
Réunis au sein de l’Association pour l’égalité, au droit à l’information et à la promotion des langues nationales, ces Sénégalais vivant dans l’Hexagone estiment que la plupart des langues nationales codifiées au Sénégal sont aujourd’hui reléguées au rang de simple faire valoir au profit exclusivement du Français, langue officielle, et du Wolof.
« Il y a une très grande frustration de la part des citoyens que nous sommes et qui avons constaté que deux langues dominent au niveau des médias audiovisuels publics, en particulier la télévision nationale », déclare Demba Sow, vice-président de l’association au cours d’une conférence de presse.
Les télévisions africaines, la RTS1 notamment, ayant fini d’inonder la plupart des foyers des immigrés en France, ils estiment que la télévision sénégalaise devrait, dans ce cadre, participer à rapprocher les fils d’immigrés de leur pays d’origine.
Le Carré dAs gagnant: Pourquoi Ould Abdel Aziz risque de perdre lélection
Mohamed Ould Abdel Aziz, 56 ans, favori dans la course en solitaire qu’il s’était fixé pour le 6 juin, l’auteur des putschs du 3 aout 2005 et 6 aout 2008, s’est forgé une réputation d’homme déterminé et audacieux. En renversant celui qu’il avait porté à la présidence en 2007, Ould Abdel Aziz s’est entouré, dès le premier jour après la chute de Sidi Ould Cheikh Abdellahi, de l’écrasante majorité de la classe politique : la quasi-totalité du Parlement et …le chef de file de l’opposition démocratique !