Pour leurs premières journées d’intégration, les membres de l’ADEERB (Association des Etudiants et Elèves Ressortissants de Bakel) ont convié le public samedi 04 juillet 2009 à 16h00 à une conférence dans l’amphithéâtre de l’Université de Ziguinchor et dont le thème portait sur « les intellectuels soninké et leur terroir ». La conférence qui a été animée par le Secrétaire Général de l’Université de Ziguinchor, Monsieur Mady BATHILY, administrateur civil et également fils du terroir, a vu la participation des populations soninké résidant à Ziguinchor et à Bignona et d’étudiants d’autres amicales ressortissants des différentes localités du Sénégal présentes à l’Université. D’emblée, le conférencier s’est dit doublement satisfait de l’ADEERB. D’abord les étudiants membres de l’ADEERB sont bien intégrés au sein de l’établissement où ils évoluent en parfaite harmonie avec les autres étudiants dans une université cosmopolite où se côtoient toutes les ethnies, toutes les religions et toutes les contrées du Sénégal et même de la sous-région (Guinée Conakry, Guinée Bissau, etc.). Cette belle intégration est une source d’enrichissement mutuel, traduction de la belle formule de feu le poète et président Léopold Senghor pour qui il s’agit d’un « rendez-vous du donner et du recevoir », de l’enracinement et de l’ouverture. Ensuite, Monsieur Mady BATHILY s’est dit satisfait des résultats globalement positifs des étudiants de l’ADEERB au niveau des examens et il les exhorte à persévérer dans cette voie.
BAKEL-FETE DE L'EXCELLENCE A l'ECOLE: Les filles dament le pion aux garçons
La cinquième édition de la fête de l’excellence, la dernière que tient l’ancien département de Bakel a vécu ce samedi, à Diawara. Cette année, l’ascension fulgurante des filles qui ont surclassé les garçons a retenu l’attention du très nombreux public ayant fait le déplacement. Diawara a abrité ce samedi la cinquième édition de la fête de l’excellence. Les chapes de plomb que le soleil balançait impitoyablement sur les nombreux acteurs de la communauté éducative, les autorités locales et administratives ayant fait le déplacement ainsi que les populations, n’ont pu altérer la cérémonie qui a vu les meilleurs élèves, maîtres et directeurs d’école primés, le tout dans une ambiance carnavalesque. L’un des principaux enseignements à tirer de la présente édition est la belle percée des filles qui, de la maternelle au deuxième niveau de la troisième étape de l’élémentaire, ont dompté les garçons. Ceux-ci ne se sont signalés qu’au niveau d’un seul cours, du moins pour la première place. Chez les tout-petits, l’école maternelle « Elizabeth Ndiaye » du quartier « Grimpallé » de Bakel s’est illustrée de fort belle manière.
ECHANGES - Un débouché économique en panne
La démolition du pont de Kayes pénalise les commerçants sénégalais
Depuis bientôt trois mois, la circulation est perturbée entre le Sénégal et le Mali, du fait de la démolition du pont qui traverse le fleuve Sénégal à Kayes. Bizarrement, cette situation, qui pénalise les négociants sénégalais qui commercent avec le Mali, semble laisser indifférentes les autorités politiques sénégalaises, emmurées dans un silence de marbre.
Par Mohamed GUEYE
Le pont de Kayes au Mali est coupé depuis bientôt deux mois, et la situation ne va pas changer d’ici trois mois encore. Et au Sénégal, les opérateurs économiques qui travaillent avec ce pays frontalier sont plus qu’inquiets, beaucoup commencent à ressentir de l’abattement. Comme le dit l’un d’eux, qui travaille beaucoup avec le pays de Amadou Toumani Touré, «au Sénégal, à tous les niveaux, on n’entend personne s’inquiéter de cette situation qui, pourtant, pénalise plusieurs secteurs de l’économie. Depuis quelques temps, les marchandises sénégalaises ne vont au Mali qu’au compte-goutte, comme il en est de même avec les produits en provenance du Mali vers le Sénégal». Une demande de renseignements transmise au Port de Dakar, qui pourtant, entretient des entrepôts à Bamako, la capitale du Mali, est restée sans réponse.
Farafina, le magazine de la diaspora africaine en France
L’idée de créer Farafina, le magazine de la diaspora africaine en France, est née de deux constats. D’abord celui que la communauté africaine en France n’a plus le même visage, les mêmes ambitions, les mêmes motivations de vie en France qu’il y a dix ou vingt ans. «L’immigration n’est plus du fleuve mais de plus en plus des villes », comme l’ont constaté les sociologues. Cette nouvelle population a été à l’école le plus souvent, avec un niveau d’études supérieur, et a souvent fréquenté les universités françaises. Mais les conjonctures et les réalités du marché de l’emploi obligent la plupart d’entre eux à accepter des postes non qualifiés et comme agents de sécurité, manutentionnaires, etc.
Depuis quelques années, certains montent leurs propres affaires, le plus souvent à partir de rien du tout. Ce socle économique a donné déjà des entités comme le club Africagora. En plus de la création du Conseil représentatif des associations noires, une organisation tentant de créer une symbiose des dynamiques de l’ensemble des forces noires sociales, culturelles, économiques et politiques.
SOUS-DÉVELOPPEMENT DE LAFRIQUE : Les universitaires dénoncent la faillite des élites
La journée de la renaissance scientifique de l’Afrique a servi de cadre aux universitaires du continent pour dénoncer la faillite des élites à mettre l’économie de l’Afrique sur les échangeurs de l’émergence. L’économiste Moustapha Kassé, président fondateur de l’école de Dakar a indiqué à Dakar que l’une des contraintes majeures qui bloquent le développement de l’Afrique est la faiblesse et la faillite des élites. « Comment vous expliquer le paradoxe africain ? Un continent qui regorge d’un potentiel inestimable de ressources naturelles et une Afrique très pauvre », a déploré le Pr Kassé. Au cours de son exposé sur le thème « analyse économique des atouts et contraintes des ressources minières, pétrolières et gazières dans la part de l’Afrique dans le commerce international », l’économiste a révélé que de 1960 à nos jours, le continent africain a reçu entre 3000 et 4000 milliards de dollars en termes de fonds -supérieurs au Plan Marshall- sans pouvoir se développer.
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