Les élèves et étudiants du département menacent de chauffer Dakar
Mamadou Sakho peut rêver à nouveau
Mamadou Sakho, joueur à l'histoire incroyable est désormais plabennecois. Milieu offensif explosif, doté d'une très belle technique ce jeune sénégalais a vécu un véritable cauchemar en Belgique. Sous le maillot plabennecois, il espère débuter une nouvelle vie. Passer du rêve au cauchemar, c'est en condensé ce qui est arrivé à Mamadou Sakho. Natif de La Médina, un quartier de Dakar. Aspirant à devenir footballeur professionnel, celui qu'on surnomme Mody évolue au Racing Dakar. Le club de Jupiler League, Lokeren le repère et lui propose un essai. Il s'avère concluant et le milieu de terrain offensif signe son premier contrat professionnel le 29 janvier 2008. Cependant, avant le jour de cette signature, le joueur a partagé pendant deux mois un appartement vétuste à Bruxelles avec un autre joueur, un Nigérian se nommant Opkala qui n'a pas eu "la chance" de parapher un contrat. Avec 50 euros par semaine, le joueur ne peut se nourrir correctement. Ce fameux contrat est sans aucun doute la fin de ses soucis, c'est ce que le jeune joueur de 19 ans devait penser, mais le pire est à venir.
Opéré du mauvais côté !
Sakho se bat pour gagner sa place en équipe première. Malheureusement,en mars 2008, lors d'un entraînement, le joueur se blesse. Le diagnostic évoque une pubalgie. Il est opéré le 22 avril à Anvers. Le lendemain de l'intervention, il est renvoyé chez lui, sans soins médicaux durant un long mois. La saison se termine, Mamadou est pugnace et veux rejouer à la reprise. Au Sénégal, il paye les services d'un centre sportif pour suivre le programme de remise en forme du club de Lokeren.
Résultats du CFEE : avec 86,70% Bakel devance Tambacounda et Kédougou
A l’issue des délibérations des résultats du Certificat de fin d’études élémentaires de l’année académique 2008-2009 l’inspection départementale de Bakel (Iden) occupe la première place. Suivie par Tambacounda et Kédougou avec respectivement 67,45% et 54,41 %. L’Inspection départementale de l’éducation de Bakel a augmenté ses performances de réussite au Certificat de fin d’études élémentaires qui sont passées de 83,13% en 2008 à 86,70% cette année. En effet, sur les 2’594 candidats ayant abordé les épreuves, 2’249 sont admis, dont 50,08% de garçons et 36,62% de filles. Mais c’est une élève, Coumba Thiam, qui arrive première pour la région de Tambacounda, avec les 155 points qu’elle a obtenu aux épreuves écrites. Elle a été primée à Diawara, lors de la célébration de la journée de l’excellence et de la participation (JEP), occasion annuelle pour l’Iden de Bakel de primer les meilleurs élèves, enseignants et directeurs d’écoles. Pour la région, 10 meilleurs élèves ont été primés, 3 garçons et 7 filles, dont 2 garçons et 5 filles sont du ressort de l’Iden de Bakel. Au vu des résultats du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE), la satisfaction de l’inspecteur Saidou Bâ est grande. Il a vivement salué «la détermination, l’engagement et la rigueur de ces vaillants enseignants et directeurs d’écoles ». Ces résultats sont les conséquences d’une bonne et meilleure gestion du temps d’apprentissage des élèves, qui se définit par le contrôle efficace du quantum horaire et surtout des cours de rattrapage.
Mauritanie: Les défis qui attendent Aziz au tournant
Les citoyennes et les citoyens mauritaniens de l’intérieur et de l’extérieur ont, il y a juste une semaine, élu à la tête de leur pays le général Abdel Aziz pour un premier mandat qui s’annonce dans une ambiance on ne peut plus chaotique, et révélateur des défis de nature diverse et inquiétante. M. Aziz a hérité d’un pouvoir dont il a lui-même participé à sa mise en place, et l’a servi durant plusieurs années avant de se retrouver à sa tête, deux fois, après un coup d’état et une élection « démocratique ». Aujourd’hui, au tout début du mandat qui lui est confié, son gouvernement doit faire face à des obstacles qui freinent le développement de notre pays. Si un programme cohérent n’est pas défini dans l’immédiat permettant de trouver une solution adéquate à ces défis, il va sans dire que nous ne sortirons pas de si tôt de l’auberge. Ces défis qui, en réalité, sont hérités de la médiocrité des différents gouvernements successifs mauritaniens depuis plus de deux décennies, concernent particulièrement :
Mauritanie: Opposition, une AME nouvelle
8 juin 2003, Hanana fait irruption dans la vie politique mauritanienne, en osant déloger Moawiya de son palais gris. Le 1er juillet 2005, Ely ould Dah est condamné par le tribunal de Nîmes. Depuis ces événements, l’édifice tayawi n’avait jamais cessé d’être lézardé, fragilisé dans ses fondements d’Etat-tribal exclusiviste et raciste. Dès cette date, tout se déforme, se renverse, se défait, les fours de fonte et de moulage politiques ont désormais pignon sur rue dans la vie politique.
Il y a les camouflés, les fraîchement reconvertis sans donner des explications sur ce qu’on pourrait leur reprocher, et les acteurs politiques, ceux-là qui avaient choisi d’aller aux braises contre vents et marées, se sont bien ancrés dans l’opposition « progressiste ». Mais par les temps qui courent, il n’est pas aisé de démêler le bon grain de l’ivraie, dont l’envahissement envahissant nécessite un traitement chimique sélectif, voire très sélectif.