Dans un message adressé au Président Mohamed Ould Abdel Aziz, le Président Abdoulaye Wade appelle à une rencontre urgente des ministres des Affaires étrangères des deux pays, en vue de régler la crise des transports entre les deux pays. Le message a été remis au Président Aziz par le Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné N’diaye qui s’est rendu hier à Nouakchott dans le cadre d’une visite qui n’avait pas été annoncée.
Nous ne jouions pas aux oiseaux de mauvais augures en annonçant dans ces colonnes, il y a quelques jours, un avis de tempête sur l’axe Dakar-Nouakchott. Et que le fossé se creusait davantage entre Me Wade et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Les autorités sénégalaises qui avaient vite fait de nier les faits devront se rendre à l’évidence car le chef de l’Etat sénégalais est bien conscient de la lourdeur des nuages qui commençaient à menacer les relations entre les deux pays voisins. Et c’est pour décrisper la situation que Me Wade a envoyé hier en toute urgence son Premier ministre à Nouakchott. Me Souleymane Ndéné Ndiaye n’y est pas allé les mains vides. ’Dans un message adressé au président Mohamed Ould Abdel Aziz, le président Abdoulaye Wade appelle à une rencontre urgente des ministres des Affaires étrangères des deux pays, en vue de régler la crise des transports entre les deux pays’, informe une source mauritanienne et repris par une agence de presse mauritanienne que nous avons visitée. ‘Le message a été remis au Président Aziz par le Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye qui s’est rendu à Nouakchott dans le cadre d’une visite qui n’avait pas été annoncée’, précise la même source qui ajoute que ‘le message comporte également une invitation au président mauritanien à se rendre à Dakar pour raffermir les relations entre les deux pays, et une demande de convocation de la grande Commission mixte sénégalo-mauritanienne dans les délais les plus rapprochés.’
Nous ne jouions pas aux oiseaux de mauvais augures en annonçant dans ces colonnes, il y a quelques jours, un avis de tempête sur l’axe Dakar-Nouakchott. Et que le fossé se creusait davantage entre Me Wade et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Les autorités sénégalaises qui avaient vite fait de nier les faits devront se rendre à l’évidence car le chef de l’Etat sénégalais est bien conscient de la lourdeur des nuages qui commençaient à menacer les relations entre les deux pays voisins. Et c’est pour décrisper la situation que Me Wade a envoyé hier en toute urgence son Premier ministre à Nouakchott. Me Souleymane Ndéné Ndiaye n’y est pas allé les mains vides. ’Dans un message adressé au président Mohamed Ould Abdel Aziz, le président Abdoulaye Wade appelle à une rencontre urgente des ministres des Affaires étrangères des deux pays, en vue de régler la crise des transports entre les deux pays’, informe une source mauritanienne et repris par une agence de presse mauritanienne que nous avons visitée. ‘Le message a été remis au Président Aziz par le Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye qui s’est rendu à Nouakchott dans le cadre d’une visite qui n’avait pas été annoncée’, précise la même source qui ajoute que ‘le message comporte également une invitation au président mauritanien à se rendre à Dakar pour raffermir les relations entre les deux pays, et une demande de convocation de la grande Commission mixte sénégalo-mauritanienne dans les délais les plus rapprochés.’
Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, est arrivé à Nouakchott dans une visite éclair, accompagné d’une délégation comprenant notamment la ministre des Transports terrestres Nafy Ngom Diouf. ‘A sa sortie de l’audience que lui a accordée le président Mohamed Ould Abdel Aziz, le Premier ministre sénégalais a déclaré que le message du président Abdoulaye Wade avait pour but unique la paix et la fraternité entre les deux pays, et la qualité de la relation entre les deux pays voisins, qui tient tant à cœur au président Wade’, ajoute la même source.
A son arrivée à l'aéroport international de Nouakchott, le haut responsable sénégalais a été accueilli par le Premier ministre mauritanien, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, accompagné du ministre de l'Equipement et des Transports, M. Yahya Ould Hademine et de l'ambassadeur du Sénégal accrédité à Nouakchott.
Le voyage-éclair du Premier ministre du Sénégal va sans doute permettre de dissiper les nuages qui s’amoncellent entre le Sénégal et la Mauritanie. Les transports terrestres sont bloqués par l’interdiction d’entrée de gros-porteurs sénégalais en Mauritanie. Les liaisons aériennes sont coupées entre les deux pays depuis l’interdiction à Sénégal Airlines de survoler l’espace aérien mauritanien. La circulation des personnes et des biens est entravée de part et d’autre de la frontière par des fouilles et tracasseries policières de toutes sortes. Les pêcheurs artisanaux sénégalais se plaignent de graves exactions perpétrées sur leurs embarcations et sur eux-mêmes par la marine marchande mauritanienne.
GROS NUAGES ENTRE DAKAR ET NOUAKCHOTT : Wade accusé de jouer avec le feu
Comme nous le soulignions dans notre édition du 7 juillet dernier, dans cette crise qui ne se fait pas encore sentir à Dakar, plusieurs analystes font porter davantage le chapeau d'une telle discorde au président Wade qui n'a rien ménagé, selon eux, pour annoncer les hostilités et cela dans plusieurs dossiers d'actualité internationale et régionale. On cite, dans ce cadre, le refus du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l'élection à la tête de l'Asecna malgré les efforts que la Mauritanie avait déployés dans ce cadre, et la promesse ferme de soutien exprimée en amont par le Sénégal. On cite aussi la crise ivoirienne. En effet, s'il est connu que Wade a ouvertement soutenu Alassane Ouattara, il est également avéré que Mohamed Ould Abdel Aziz est un proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. S'y ajoute l'initiative solitaire de Wade d'apporter sa caution à la rébellion libyenne, gratifiant cette position d'une visite impromptue à Benghazi, au moment où Mohamed Ould Abdel Aziz et sa commission de l'Union africaine se démenaient pour une solution politique en faisant le tour des capitales africaines.
On accuse également le président Wade, appuyé par son homologue gambien, de s’être opposé aux ambitieuses visées de la Mauritanie d'occuper un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Même si d'aucuns voient derrière cette démarche, la main d'un pays frontalier.Si Aziz accepte de venir à Dakar, cette crise ne sera plus -peut-être - qu’un mauvais souvenir.Comme celui de 1989.
A son arrivée à l'aéroport international de Nouakchott, le haut responsable sénégalais a été accueilli par le Premier ministre mauritanien, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, accompagné du ministre de l'Equipement et des Transports, M. Yahya Ould Hademine et de l'ambassadeur du Sénégal accrédité à Nouakchott.
Le voyage-éclair du Premier ministre du Sénégal va sans doute permettre de dissiper les nuages qui s’amoncellent entre le Sénégal et la Mauritanie. Les transports terrestres sont bloqués par l’interdiction d’entrée de gros-porteurs sénégalais en Mauritanie. Les liaisons aériennes sont coupées entre les deux pays depuis l’interdiction à Sénégal Airlines de survoler l’espace aérien mauritanien. La circulation des personnes et des biens est entravée de part et d’autre de la frontière par des fouilles et tracasseries policières de toutes sortes. Les pêcheurs artisanaux sénégalais se plaignent de graves exactions perpétrées sur leurs embarcations et sur eux-mêmes par la marine marchande mauritanienne.
GROS NUAGES ENTRE DAKAR ET NOUAKCHOTT : Wade accusé de jouer avec le feu
Comme nous le soulignions dans notre édition du 7 juillet dernier, dans cette crise qui ne se fait pas encore sentir à Dakar, plusieurs analystes font porter davantage le chapeau d'une telle discorde au président Wade qui n'a rien ménagé, selon eux, pour annoncer les hostilités et cela dans plusieurs dossiers d'actualité internationale et régionale. On cite, dans ce cadre, le refus du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l'élection à la tête de l'Asecna malgré les efforts que la Mauritanie avait déployés dans ce cadre, et la promesse ferme de soutien exprimée en amont par le Sénégal. On cite aussi la crise ivoirienne. En effet, s'il est connu que Wade a ouvertement soutenu Alassane Ouattara, il est également avéré que Mohamed Ould Abdel Aziz est un proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. S'y ajoute l'initiative solitaire de Wade d'apporter sa caution à la rébellion libyenne, gratifiant cette position d'une visite impromptue à Benghazi, au moment où Mohamed Ould Abdel Aziz et sa commission de l'Union africaine se démenaient pour une solution politique en faisant le tour des capitales africaines.
On accuse également le président Wade, appuyé par son homologue gambien, de s’être opposé aux ambitieuses visées de la Mauritanie d'occuper un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Même si d'aucuns voient derrière cette démarche, la main d'un pays frontalier.Si Aziz accepte de venir à Dakar, cette crise ne sera plus -peut-être - qu’un mauvais souvenir.Comme celui de 1989.
WalFadjri .