Les habitants sont très émus par la mort de la fillette âgée de 7 ans, percutée par une moto, samedi. Les femmes de son entourage organisent une marche blanche mercredi.
Quand elle a appris que la fillette de 7 ans était décédée, dans la nuit, une écolière de la classe de CE1 de l’école Saint-Exupéry, à Dreux, a fondu en larmes. Beaucoup d’élèves du quartier des Oriels et de la Croix-Tiénac étaient au courant de l’accident de samedi soir. Mais c’est hier matin, qu’ils ont réalisé qu’ils ne partageraient plus jamais leurs jeux d’enfants avec leur petite camarade.
Quand elle a appris que la fillette de 7 ans était décédée, dans la nuit, une écolière de la classe de CE1 de l’école Saint-Exupéry, à Dreux, a fondu en larmes. Beaucoup d’élèves du quartier des Oriels et de la Croix-Tiénac étaient au courant de l’accident de samedi soir. Mais c’est hier matin, qu’ils ont réalisé qu’ils ne partageraient plus jamais leurs jeux d’enfants avec leur petite camarade.
« C’était une petite fille adorable »
La fillette demeurant dans le quartier de la Croix-Tiénac, est décédée, à l’hôpital Necker, à Paris, vers 23 heures dimanche soir, après avoir été percutée par une moto-cross. Vers 18 heures, samedi, un habitant du quartier des Bâtes, âgé de 18 ans, s’amusait à descendre la rue Henri-Dunant sur la roue arrière d’une moto-cross. Il a renversé la fillette qui traversait la rue.
Hier matin, tout le quartier des Oriels était sous le choc. Les femmes d’origine africaine, proches de la famille Sakho, se sont réunies, sur la place des Oriels, devant la mairie de quartier. Meryem, la tante de Khadija, a du mal à réaliser qu’elle ne verra plus sa petite nièce :
« C’était une petite fille adorable, très bien élevée, elle était très sérieuse à l’école. Quelquefois, elle venait me voir pour me montrer ses devoirs. »
« Ce drame est vraiment injuste. La maman de la fillette ne la laissait jamais sortir seule. Et puis, samedi, elle était à la réunion des femmes, à la Maison des familles. Elle avait été coiffée et voulait seulement montrer sa coiffure à sa maman. C’est en traversant la rue, pour rejoindre son appartement, que le drame est arrivé », raconte une autre femme.
« Il faut surtout
que les jeunes viennent mercredi »
Wadye-Noba tient à souligner que Khadija ne faisait pas partie de ces enfants laissés sans surveillance dans les rues du quartier. Une femme plus âgée sait bien « que c’est Allah qui l’a rappelée à lui. On est croyant et on sait que la pauvre innocente est au paradis. Mais c’est dur, tellement dur. » Les larmes de douleur coulent sur les joues de ces femmes qui disent toutes que « l'enfant est comme notre propre fille ».
« Dire stop à ces comportements »
Mais il y a aussi des mots de colère qui viennent sur les lèvres. « Rien ne les fait changer. On ne veut plus voir ces moto-cross, ces quads ou ces mineurs au volant des voitures qui conduisent comme des fous dans les quartiers. Dimanche, alors que l’accident est arrivé la veille, on entendait encore ces motos », se plaint une habitante du quartier.
« On en faisait de la moto-cross quand on était jeune mais nous, on allait dans les bois, à Tréon. Pas sur les quartiers », se souvient un père de famille d’une cinquantaine d’années.
Dimanche, toute la journée, les gardiens de l’Office HLM ont monté la garde sur le rond-point de la rue Henri-Dunant pour renvoyer motos-cross et quads dans leurs garages. Et hier, Ahmed Ijoui était au côté des femmes africaines pour les aider à organiser une marche blanche : « Il ne s’agit pas de faire du tapage. Mais simplement de dire stop à ces comportements et de rendre un hommage à la fillette. La marche restera sur le quartier avec une halte sur les lieux de l’accident pour une minute de silence. » Les organisateurs espèrent que « nous serons nombreux et que beaucoup de jeunes viendront. »
Valérie Beaudoin, lechorepublicain.fr
« Il faut surtout
que les jeunes viennent mercredi »
Wadye-Noba tient à souligner que Khadija ne faisait pas partie de ces enfants laissés sans surveillance dans les rues du quartier. Une femme plus âgée sait bien « que c’est Allah qui l’a rappelée à lui. On est croyant et on sait que la pauvre innocente est au paradis. Mais c’est dur, tellement dur. » Les larmes de douleur coulent sur les joues de ces femmes qui disent toutes que « l'enfant est comme notre propre fille ».
« Dire stop à ces comportements »
Mais il y a aussi des mots de colère qui viennent sur les lèvres. « Rien ne les fait changer. On ne veut plus voir ces moto-cross, ces quads ou ces mineurs au volant des voitures qui conduisent comme des fous dans les quartiers. Dimanche, alors que l’accident est arrivé la veille, on entendait encore ces motos », se plaint une habitante du quartier.
« On en faisait de la moto-cross quand on était jeune mais nous, on allait dans les bois, à Tréon. Pas sur les quartiers », se souvient un père de famille d’une cinquantaine d’années.
Dimanche, toute la journée, les gardiens de l’Office HLM ont monté la garde sur le rond-point de la rue Henri-Dunant pour renvoyer motos-cross et quads dans leurs garages. Et hier, Ahmed Ijoui était au côté des femmes africaines pour les aider à organiser une marche blanche : « Il ne s’agit pas de faire du tapage. Mais simplement de dire stop à ces comportements et de rendre un hommage à la fillette. La marche restera sur le quartier avec une halte sur les lieux de l’accident pour une minute de silence. » Les organisateurs espèrent que « nous serons nombreux et que beaucoup de jeunes viendront. »
Valérie Beaudoin, lechorepublicain.fr