Né sur les rives du fleuve Sénégal, fils d'un membre du groupe culte Touré Kounda, Daby Touré grandit dans un petit village de Mauritanie. Sous la pression des conflits ethniques qui secouent le pays, Daby suit son père à Paris à la fin des années 80.
Cette période sera riche en découvertes mais aussi en concerts. C'est également de cette époque que date la sortie de l'album Laddé, réalisé avec son cousin Omar sous l'appellation Touré Touré. Première reconnaissance du public mais expérience unique pour Daby qui voit dans ce projet une filiation encore trop évidente avec la musique de ses aînés. Il se souvient alors des sonorités très typiquement africaines qui ont baigné son enfance, mais aussi d'une certaine radio locale qui lui permit d'apprivoiser le son de Bob Marley, Police et autres Dire Straits. 2004 voit naître son premier projet solo, Diam (« Paix »), mélange d'une pop-folk aérienne finement ciselée, chantée en wolof, soninké ou pular.
Afro-jazz ? World music ? Pas vraiment. Nous sommes ici en présence de quelque chose d'inédit. Daby Touré mélange à loisir les influences et les intègre à ses racines africaines. Sa voix, qui n'est pas sans rappeler Salif Keita, Baaba Maal ou même Youssou'n Dour, chante l'amour de la famille, de la femme, des enfants, mais aussi l'importance de demeurer optimiste quand les temps sont durs. Peter Gabriel est séduit : Daby remplit depuis peu les stades du monde entier à ses côtés...