Faire De sorte que les filles du département de Bakel restent le plus longtemps possible à l’école, tel est l’objectif visé par le GADEC partenaire exécutif du 6iéme programme de l’UNFPA à Tambacounda. Ainsi dans sa perspective de lutter contre tous les obstacles liés à ce phénomène, le Gadec en partenariat à la SCOFI de Bakel ont organisé au collège de Kidira, ce 19 janvier 2009, une journée de sensibilisation et d’information sur le maintien des filles à l’école. En marge de cette rencontre, devant certains parents d’élèves, enseignants et élèves. Les grossesses précoces, mariages précoces, l’excision…étant les obstacles. Des solutions sont proposées pour maintenir les filles à l’école.
Depuis quelques années, le non maintien des filles à l’école gagne de plus en plus de l’ampleur dans les foyers dans le département de Bakel. Celle-ci la conséquence des mutilations génitales féminines, pratiques traditionnelles dont les mariages précoces, les grossesses précoces, l’excision devenue actuellement la monnaie courante dans nos sociétés.
C’est ainsi que la GADEC envisage de lutter contre ces obstacles liés au maintien des filles à l’école. Son objectif vise à informer les populations locales à la base pour qu’elles comprennent ces questions de genre. Et les exhorter à s’impliquer dans ce combat. C’est ainsi qu’une journée de sensibilité et d’information sur le maintien des filles à l’école, est tenue le 19janvier2009 à Kidira. Les parents d’élèves, enseignants élèves, bref des acteurs ont ensemble énumérés les obstacles liés au maintien des filles à l’école.
D’abord la pauvreté avec les « 44% des ménages sont au seuil de la pauvreté » a rappelé Anta seck.La Présidente de la SCOFI d’ajouter que « l’arrondissement de Kidira est une zone où on compte 299 ménages avec 23901 habitants dont11943 femmes » voilà pourquoi le choix est porté sur Kidira. Elle souligne qu’en « vue de sa position géographique est son ouverte à la sous région », madame Seck déplore la forte présence « des transitaires maliens, des voyageurs et des transhumants ». Cherchant les responsables du non maintien des filles à l’école, le Sous –Préfet de Kidira, indexe «les parents qui se sont démissionner de l’éducation des filles et de ne pas les empêcher à regarder des films pornographiques à travers la télévision, cd ou cassettes vidéo ».
Alors que « les enseignants doivent enseigner aux élèves des leçons de morale et civiques. Et «les élèves doivent cesser de porter des vêtements provocateurs » a-t-il expliqué. Il a interpellé tout un chacun à jouer sa partition afin que ce phénomène soit extirpé de notre société. Parmi les solutions identifiées la formation morale et pédagogique, la création de cellules genre, donner des mécanismes aux filles.Il est par ailleurs ciblé le ré implication des parents dans le suivi de l’éducation des filles. Les enseignants (professeurs ou instituteurs) doivent trouver une ambiance d’échanges avec leurs élèves. Et surtout la nécessité de mettre en place un plan de communication efficace qui prendra en compte la sensibilisation et l’information.
TAPA TOUNKARA