Inscrire le Festival des zones d’intégration de Bakel dans l’agenda culturel du Sénégal. Tel est l’objectif des organisateurs de cet évènement culturel, dont la cinquième édition est prévue du 11 au 13 janvier prochain.
Après la caravane de sensibilisation organisée en juillet dernier, en France, les initiateurs du Festival des zones d’intégration de Bakel ont fait face à la presse hier, à la Maison de la culture Douta Seck. « Cette conférence entre dans le cadre de la série d’activités que nous comptons dérouler d’ici la cinquième édition du festival prévue du 11 au 13 janvier 2013 », a soutenu Thierno Ahmadou Sy, un des organisateurs.
Il a ajouté que, dès mercredi, une nouvelle caravane fera le tour d’une quarantaine de villages du département de Bakel ; ce jusqu’au 7 novembre. Il s’agira, selon lui, d’expliquer à ces populations, les ambitions du Festival des zones d’intégration de Bakel.
De l’avis de Thierno Ahmadou Sy, cette série d’activités en vue de la promotion de ce festival prendra fin le 5 janvier prochain, avec une soirée de gala à Dakar qui sera retransmise en direct, par la Radio télévision sénégalaise (Rts).
Pour cette année, les organisateurs veulent réussir le pari de la professionnalisation. « Nous voulons que ce festival soit comme le festival de Jazz de Saint-Louis. La chorégraphie, la programmation, les troupes, la participation, etc., tout a été revu. À terme, nous voulons que cet évènement soit inscrit dans l’agenda culturel du Sénégal », a encore affirmé Thierno Ahmadou Sy. Autre innovation par rapport aux précédentes éditions, le Festival des zones d’intégration de Bakel s’est maintenant ouvert aux sponsors et aux partenaires. « Jusqu’à la dernière édition, c’étaient les bonnes volontés qui finançaient cette manifestation. Mais désormais, nous avons des partenaires et la Rts couvrira les manifestations qui entrent dans le cadre du festival », a-t-il indiqué avec satisfaction.
Dans un autre registre, Thierno Ahmadou Sy a rappelé que ce festival a été initié par la radio communautaire Djidda Fm de Bakel, avant son appropriation par les populations de ce département voire par tous ceux qui vivent au bord du fleuve Sénégal. « C’est un festival open » qui, en plus des populations de Bakel, est ouvert aux Maures de la Mauritanie mais aussi aux Bambaras du Mali », a-t-il soutenu.
Diégane SARR, Lesoleil.sn