PETITION INTERNATIONALE POUR LA RESTITUTION DE LA TETE ET DES BIENS PERSONNELS DE MAMADOU LAMINE DRAME.
I ) LES FAITS :
Le colonialisme français, dans son entreprise de destruction des peuples et des cultures africaines appelée « pacification », a provoqué la capture et la mort de Mamadou Lamine Dramé à la pointe du combat pour la liberté, la dignité et contre la domination étrangère.
I ) LES FAITS :
Le colonialisme français, dans son entreprise de destruction des peuples et des cultures africaines appelée « pacification », a provoqué la capture et la mort de Mamadou Lamine Dramé à la pointe du combat pour la liberté, la dignité et contre la domination étrangère.
Entre avril 1886 et décembre 1887, des milliers de Soninkés ont été massacrés et des centaines de leurs villages brûlés par le lieutenant-colonel Henry Frey commandant des hauts fleuves Sénégal et Niger rappelé par la France en juillet 1886 pour s’expliquer à propos de ses crimes et de « sa politique de terre brûlée » selon un député français de l’époque.
Son successeur le lieutenant-colonel Joseph Simon Gallieni, arrivé à Bakel en novembre 1886, et son bras droit Louis Archinard, vont poursuivre les crimes coloniaux secondés par leurs alliés locaux.
-Début mars 1886 la 2è compagnie de tirailleurs sénégalais dirigée par le capitaine Ferrat enlève, séquestre et emprisonne 34 membres de la famille de Mamadou Lamine à Kayes et tous leurs biens furent confisqués.
-C’est dans la continuité de ces razzias coloniales que la bibliothèque et le cachet personnels du marabout soninké furent également confisqués le 24 avril 1886 à Kidira par les spahis sous les ordres de Henri Frey en personne et du commandant Houry appuyés par les auxiliaires de Ousmane Gassi.
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-Le 25 décembre 1886 Gallieni en chef militaire colonial implacable dirigea lui-même l’une des deux colonnes qui brûlèrent DIANA la capitale du nouveau royaume de Mamadou Lamine dans le Diaxa, abandonnée par ses habitants. Furieux et dépité, Gallieni promet 200 gourdes et les honneurs coloniaux à celui qui lui apportera la tête de Mamadou Lamine Dramé (mort ou vif).
-Le 8 décembre 1887 au lever du jour par une opération méticuleusement préparée par Gallieni depuis novembre à Bakel, la colonne du capitaine Fortin et les auxiliaires de Ousmane Gassi attaquent Toubacouta la nouvelle capitale de Mamadou Lamine dans le Niani, mais ce dernier a eu le temps de s’enfuir avec une centaine de ses cavaliers avant le lever du jour en direction du Sandougou.
-Le 10 décembre 1887, le marabout est rattrapé à NGoga Soukouta (dans la Gambie actuelle) par les auxiliaires de Moussa Molo du Fouladougou et de Ousmane Gassi du Boundou. La centaine de cavaliers d’élite qui l’accompagnaient sont massacrés ; lui-même se bat courageusement, il est blessé par un sabre à la cuisse et est fait prisonnier.
-Le 11 décembre, Mamadou Lamine décède dans la civière à Couting lors de son transfert vers Toubacouta où l’attendait le capitaine Fortin déjà averti de sa capture par Moussa Molo lui-même.
Le 12 décembre, les esclaves porteurs, dirigés par le griot personnel de Moussa Molo, apeurés par l’état de décomposition du marabout, s’enfuient. Le griot décapite le cadavre, ramène sa tête, ses armes et ses habits au capitaine français Fortin qui agit sous les ordres du lieutenant-colonel Joseph Simon Gallieni.
-Le 13 décembre 1887 le capitaine Fortin est en possession du macabre « butin de guerre », une preuve ultime des crimes du colonialisme français et de ses alliés en Afrique.
II) C’EST POURQUOI, NOUS LES INITIATEURS ET LES SIGNATAIRES DE LA PRESENTE PETITION
DEMANDONS SOLENNELLEMENT :
-Au gouvernements du Mali,
d’exiger du gouvernement de la République Française la restitution,
de la tête, de la bibliothèque, des armes, des derniers habits et du cachet personnels de Mamadou Lamine Dramé connu sous le nom courant de Malamine Demba Dibassi Dramé.
Mamadou Lamine Dramé (ou Malamine Demba Dibassi Dramé) :
-Né à Goundiourou dans le cercle de Kayes vers 1830 (1830-1840),
-le 11 décembre 1887, il est décédé à Couting des suites de ses blessures,
-le 12 décembre 1887, sa dépouille mortelle est décapitée par le griot de
Moussa Molo entre Couting et Toubakouta.
- le 13 décembre 1887, sa tête, ses armes et ses derniers habits ont été remis
au capitaine Fortin à Toubacouta.
III) LES INITIATEURS DU PROJET :
Yaya SY anthropologue professeur d’histoire à la retraite.
Demba Traoré de l’association Madi-Kaama Musundo
Fodyé Cissé de Sonikara.com
L’association Nationale des Oulémas du Sénégal (section de CR de Balou)
L’association Madi-Kaama Musundo,
Radio Kassataya
L'URKAK Kayes Mali
-L'ORDIK Kayes Mali
-LE CAMLAM Kayes Mali
-La TROUPE artistique Guidimaxa Jikke Mali
-RADIO JIIDA Bakel Sénégal
-RADIO JIIDA Dakar Sénégal
-Demba Bathily (Radio Jiida)
-Abdoulaye Bomou (Radio Jiida)
-L'APS Saint-Denis France
-Doula Fofana (APS)
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