Des manifestions pour le pain aux revolutions pour la dignite.
Qui a dit que « vivre digne ou mourir » est un slogan archaïque ?
Ce qui se passe actuellement dans le monde arabo-musulman n’est qu’une étape tardive des indépendances confisquées par l’impérialisme au moment de la Guerre froide. Cette révolution contagieuse n’a pas dit son dernier mot car il reste l’Afrique Sudsaharienne qui doit nécessairement construire une nouvelle relation avec le monde.
Qui a dit que « vivre digne ou mourir » est un slogan archaïque ?
Ce qui se passe actuellement dans le monde arabo-musulman n’est qu’une étape tardive des indépendances confisquées par l’impérialisme au moment de la Guerre froide. Cette révolution contagieuse n’a pas dit son dernier mot car il reste l’Afrique Sudsaharienne qui doit nécessairement construire une nouvelle relation avec le monde.
C’est la continuité de la lutte de libération des peuples anciennement colonisés qui veulent récupérer l’intégralité de leur liberté en se débarrassant des derniers vestiges du colonialisme, que sont les régimes néocoloniaux corrompus à la solde de l’étranger.
C’est ce que le gouvernement actuel de la France comme son ambassadeur à Tunis et de nombreux hommes et femmes politiques se réclamant de gauche n’ont pas encore compris…
Dans les années 1990 nous avons assisté partout en Afrique à des révoltes contre la hausse des produits de première nécessité induites par les plans drastiques et inhumains de restructuration du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) qui n’ont servi qu’à enrichir les tenants de ces régimes politiques corrompus et à imposer des entreprises étrangères aux Africains.
Le peuple malien en chassant Moussa Traoré du pouvoir en mars 1991 avait franchi le Rubicon annonciateur des révoltes arabes actuelles… mais son exemple n’a pas été suivi d’effets car sa revendication de dignité était inconcevable dans la Françafrique... de l’époque.