DAKAR — Le président sénégalais Abdoulaye Wade a nommé un ministre chargé des Affaires religieuses, une première au Sénégal, dans un contexte de relations difficiles entre des religieux et le chef de l'Etat, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Communication.
M. Mamadou Bamba Ndiaye, journaliste et membre du parti au pouvoir, a été nommé ministre conseiller chargé des Affaires religieuses et porte-parole du parole du président de la République, a déclaré à l'AFP une source au ministère.
La nomination a eu lieu cette semaine, a-t-on ajouté sans préciser de date.
La création de ce ministère est une première au Sénégal, un pays dont 95% de la population est musulmane et 5% chrétienne. La Constitution du pays est laïque.
M. Mamadou Bamba Ndiaye, journaliste et membre du parti au pouvoir, a été nommé ministre conseiller chargé des Affaires religieuses et porte-parole du parole du président de la République, a déclaré à l'AFP une source au ministère.
La nomination a eu lieu cette semaine, a-t-on ajouté sans préciser de date.
La création de ce ministère est une première au Sénégal, un pays dont 95% de la population est musulmane et 5% chrétienne. La Constitution du pays est laïque.
Ce nouveau ministère est créé dans un contexte de controverse entre le chef de l'Etat et des religieux, en rapport notamment avec la construction du monument de la Renaissance africaine, une statue géante en bordure de mer sur une colline de la capitale.
"Nous avons connu ces derniers temps des malentendus (avec des religieux). Il est tout à fait normal de résoudre le problème en mettant en place un dispositif, en faisant accompagner le président de la République", a expliqué mercredi à l'AFP le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy.
Des échauffourées avaient éclaté le 30 décembre à Dakar entre de jeunes chrétiens et les forces de l'ordre, peu après le "message du Nouvel an" de l'archevêque de Dakar Théodore Adrien Sarr qui avait dénoncé comme "humiliants" des propos de M. Wade sur l'Eglise.
Le président Wade, musulman, avait affirmé le 28 décembre alors qu'il défendait la construction de la statue dénoncée par plusieurs imams comme contraire à l'islam: "(...) pour les musulmans, les églises, c'est pour prier quelqu'un qui n'est pas Dieu. Ils prient Jésus-Christ dans les églises, tout le monde le sait, mais (...) est-ce qu'ils (les imams) ont jamais dit de casser les églises?".
Source : AFP
"Nous avons connu ces derniers temps des malentendus (avec des religieux). Il est tout à fait normal de résoudre le problème en mettant en place un dispositif, en faisant accompagner le président de la République", a expliqué mercredi à l'AFP le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy.
Des échauffourées avaient éclaté le 30 décembre à Dakar entre de jeunes chrétiens et les forces de l'ordre, peu après le "message du Nouvel an" de l'archevêque de Dakar Théodore Adrien Sarr qui avait dénoncé comme "humiliants" des propos de M. Wade sur l'Eglise.
Le président Wade, musulman, avait affirmé le 28 décembre alors qu'il défendait la construction de la statue dénoncée par plusieurs imams comme contraire à l'islam: "(...) pour les musulmans, les églises, c'est pour prier quelqu'un qui n'est pas Dieu. Ils prient Jésus-Christ dans les églises, tout le monde le sait, mais (...) est-ce qu'ils (les imams) ont jamais dit de casser les églises?".
Source : AFP