C'est devenu une habitude : à chaque fois que les fortes pluies s'abattent sur le département de Podor, l'Ile à Morphil est coupée du monde. L'accès à cette zone devient difficile.
Les fortes pluies enregistrées ces derniers jours ont fortement éprouvé les populations de l'Ile à morphil, dans le département de Podor.
Les intempéries et le débordement du fleuve ont fait qu'il est devenu impossible de se rendre dans les villages de cette l'île.
Des véhicules en partance vers Cas-Cas, Démette, Walaldé, Ndormboss, Sinthiou Dangdé, Pathé Gallo et Dara Alaybé sont obligés de s'arrêter au village de Dodel.
Les eaux de crue qui avancent vite ont atteint quelques concessions de ce village chef-lieu de communauté rurale.
Conséquences : il est impossible d'utiliser le bac de Dodel ni celui de Toufndé Boubou. La seule issue qui vaille pour se rendre dans l'île est de prendre des charrettes pour un long trajet de trois heures afin d'arriver à destination.
Avec cette situation qui n'est pas nouvelle chez les insulaires, les populations devront rester deux à trois mois pour encore espérer voir la couleur d'un véhicule. Qui disait que c'est fini pour le calvaire des populations avec les constructions des ponts de Ngouye et de Madina Ndiatbé ?
Les intempéries et le débordement du fleuve ont fait qu'il est devenu impossible de se rendre dans les villages de cette l'île.
Des véhicules en partance vers Cas-Cas, Démette, Walaldé, Ndormboss, Sinthiou Dangdé, Pathé Gallo et Dara Alaybé sont obligés de s'arrêter au village de Dodel.
Les eaux de crue qui avancent vite ont atteint quelques concessions de ce village chef-lieu de communauté rurale.
Conséquences : il est impossible d'utiliser le bac de Dodel ni celui de Toufndé Boubou. La seule issue qui vaille pour se rendre dans l'île est de prendre des charrettes pour un long trajet de trois heures afin d'arriver à destination.
Avec cette situation qui n'est pas nouvelle chez les insulaires, les populations devront rester deux à trois mois pour encore espérer voir la couleur d'un véhicule. Qui disait que c'est fini pour le calvaire des populations avec les constructions des ponts de Ngouye et de Madina Ndiatbé ?
En tout cas, des personnes soutiennent que l'Etat a mis la charrue avant les boeufs. D'après elles, l'urgence était d'abord de réhabiliter les pistes de production en créant des routes goudronnées avant d'investir autant de milliards sur ces ponts qui n'existent que de nom.
Selon une autorité locale de Cas-Cas, le seul problème des populations de cet arrondissement est le tronçon qui se trouve entre sa localité et Madina Ndiatbé.
Chaque année, ce tronçon cède suite à la furie des eaux. Pire encore, l'Etat n'a jamais voulu mettre des moyens conséquents pour sa réhabilitation comme il a réussi à le faire avec le radier submersible situé entre Ngouye et Saldé qui permet la navigabilité correcte des populations en toute saison.
Un bâtiment tombe sur une famille à Démette
Plus d'une centaine de bâtiments (en banco) effondrés, des toitures envolées, des maisons et ruelles gorgées d'eau, des dizaines de parcelles inondées et quatre blessés dans une même famille.
C'est le triste bilan des fortes pluies qui se sont abattues sur le village de Démette, dans le département de Podor.
En effet, dans cette ville frontalière avec la Mauritanie, les fortes pluies enregistrées ces derniers jours, combinées aux eaux de crue, ont causé d'énormes dégâts chez les populations locales.
Si aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, ces intempéries ont fait, en revanche, quatre blessés. Un bâtiment qui s'est effondré dans une même famille a failli créer le pire.
Ces personnes qui dormaient profondément dans leurs chambres ont été surprises par les eaux qui ont fait tomber le bâtiment.
N'eurent été les cris d'un sourd-muet, le pire allait se produire. C'est grâce à la solidarité des voisins et parents alertés par ces cris que ces derniers ont été sortis des décombres. Les blessés de cet effondrement sont aussitôt acheminés par charrette à Boghé (Mauritanie).
Arrivés au poste de santé de cette ville, les blessés ont, après quelques soins, été évacués de nouveau vers Kaédi pour des visites médicales plus pointues.
Un bébé a de justesse échappé à la mort, car le nouveau-né âgé seulement de cinq mois se trouvait dans le bâtiment effondré. Contrairement à ses parents blessés, le nourrisson se porte comme un charme.
Le maire de Démette, informé de la nouvelle, a mis à la disposition de ses administrés deux motopompes qui ont permis d'évacuer les eaux qui avaient fini d'inonder la ville.
«Nous avons fait ce que nous avons pu pour assister les populations. Dans l'avenir, il faudra mettre en place un Plan directeur d'assainissement digne de ce nom dans la ville.
Et penser aussi à mettre dans l'île une caserne de sapeurs-pompiers pour venir en aide aux populations inondées», a réagi Mamadou Dia, maire de Démette.
Le chef du service départemental de l'action sociale de Podor, M. Pouye affirme que ses agents ont recensé toutes les victimes de ces inondations afin de les assister. Pour le moment, les nombreux sinistrés sont hébergés par des parents et des voisins.
Par Abou Kane, WalFadjri
Selon une autorité locale de Cas-Cas, le seul problème des populations de cet arrondissement est le tronçon qui se trouve entre sa localité et Madina Ndiatbé.
Chaque année, ce tronçon cède suite à la furie des eaux. Pire encore, l'Etat n'a jamais voulu mettre des moyens conséquents pour sa réhabilitation comme il a réussi à le faire avec le radier submersible situé entre Ngouye et Saldé qui permet la navigabilité correcte des populations en toute saison.
Un bâtiment tombe sur une famille à Démette
Plus d'une centaine de bâtiments (en banco) effondrés, des toitures envolées, des maisons et ruelles gorgées d'eau, des dizaines de parcelles inondées et quatre blessés dans une même famille.
C'est le triste bilan des fortes pluies qui se sont abattues sur le village de Démette, dans le département de Podor.
En effet, dans cette ville frontalière avec la Mauritanie, les fortes pluies enregistrées ces derniers jours, combinées aux eaux de crue, ont causé d'énormes dégâts chez les populations locales.
Si aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, ces intempéries ont fait, en revanche, quatre blessés. Un bâtiment qui s'est effondré dans une même famille a failli créer le pire.
Ces personnes qui dormaient profondément dans leurs chambres ont été surprises par les eaux qui ont fait tomber le bâtiment.
N'eurent été les cris d'un sourd-muet, le pire allait se produire. C'est grâce à la solidarité des voisins et parents alertés par ces cris que ces derniers ont été sortis des décombres. Les blessés de cet effondrement sont aussitôt acheminés par charrette à Boghé (Mauritanie).
Arrivés au poste de santé de cette ville, les blessés ont, après quelques soins, été évacués de nouveau vers Kaédi pour des visites médicales plus pointues.
Un bébé a de justesse échappé à la mort, car le nouveau-né âgé seulement de cinq mois se trouvait dans le bâtiment effondré. Contrairement à ses parents blessés, le nourrisson se porte comme un charme.
Le maire de Démette, informé de la nouvelle, a mis à la disposition de ses administrés deux motopompes qui ont permis d'évacuer les eaux qui avaient fini d'inonder la ville.
«Nous avons fait ce que nous avons pu pour assister les populations. Dans l'avenir, il faudra mettre en place un Plan directeur d'assainissement digne de ce nom dans la ville.
Et penser aussi à mettre dans l'île une caserne de sapeurs-pompiers pour venir en aide aux populations inondées», a réagi Mamadou Dia, maire de Démette.
Le chef du service départemental de l'action sociale de Podor, M. Pouye affirme que ses agents ont recensé toutes les victimes de ces inondations afin de les assister. Pour le moment, les nombreux sinistrés sont hébergés par des parents et des voisins.
Par Abou Kane, WalFadjri