Des agents de la Direction de l'alphabétisation et des langues nationales et des représentants d'organisations non gouvernementales (ONG) se sont réunis lundi et mardi à Mbour (Thiès, ouest) pour étudier les voies et moyens d'introduire les langues nationales dans le système éducatif national.
"Nous avons pensé qu'il fallait créer un cadre pour assurer les conditions de réussite d'une nouvelle expérimentation, parce que le ministère pense à une nouvelle relance de l'introduction des langues nationales dans notre système éducatif", a expliqué le directeur de l'alphabétisation et des langues nationales, Elhadji Maïssa Diop.
L'enfant apprend mieux dans sa langue maternelle que dans n'importe quelle autre langue, a-t-il dit, citant des chercheurs.
"On a jamais vu un Chinois démarrer son cursus scolaire dans une langue autre que le chinois. C'est pareil pour le Japonais, le Français, l'Allemand, etc. Ce n'est en Afrique que les enfants démarrent les apprentissages dans une langue autre que maternelle'', a commenté M. Diop.
‘'Partant de là, a-t-il souligné, nous sommes convaincus que la langue maternelle est la voie pour assurer des apprentissages de qualité, mais aussi pour régler toutes ces questions liées au taux d'achèvement, aux performances des apprenants et à la qualité de l'éducation."
"Nous avons pensé qu'il fallait créer un cadre pour assurer les conditions de réussite d'une nouvelle expérimentation, parce que le ministère pense à une nouvelle relance de l'introduction des langues nationales dans notre système éducatif", a expliqué le directeur de l'alphabétisation et des langues nationales, Elhadji Maïssa Diop.
L'enfant apprend mieux dans sa langue maternelle que dans n'importe quelle autre langue, a-t-il dit, citant des chercheurs.
"On a jamais vu un Chinois démarrer son cursus scolaire dans une langue autre que le chinois. C'est pareil pour le Japonais, le Français, l'Allemand, etc. Ce n'est en Afrique que les enfants démarrent les apprentissages dans une langue autre que maternelle'', a commenté M. Diop.
‘'Partant de là, a-t-il souligné, nous sommes convaincus que la langue maternelle est la voie pour assurer des apprentissages de qualité, mais aussi pour régler toutes ces questions liées au taux d'achèvement, aux performances des apprenants et à la qualité de l'éducation."
Pour le représentant des ONG qui appuient l'introduction des langues nationales dans le système éducatif, Mamadou Amadou Ly, directeur général
"L'introduction des langues nationales dans le système l'éducatif peut contribuer à améliorer la qualité des enseignements-apprentissages", a affirmé Mamadou Amadou Ly, directeur général de l'Association pour la recherche et l'éducation pour le développement (ARED).
"Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte. Mais, nous pensons aussi que le fait que l'enfant apprenne dans une langue étrangère dès son premier contact avec l'école pose un blocage dans son apprentissage", a souligné M. Ly, parlant au nom des ONG impliquées dans la promotion des langues nationales dans le système éducatif.
L'introduction des langues nationales dans le système éducatif peut contribuer à améliorer la qualité des apprentissages, selon Masseck Birane Seck, directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement préscolaire, de l'Elémentaire, du Moyen-secondaire et des Langues nationales.
"Nous voulons, à travers cet atelier, harmoniser les interventions pour pouvoir, ensemble, faire le bilan des expériences qui se sont déroulées et voir comment introduire les langues nationales dans notre système éducatif, surtout dans l'enseignement élémentaire'', a expliqué M. Seck.
"La langue, c'est le véhicule et le support de toute culture. Et, la langue maternelle est le point de départ, le point d'accès pour aller vers les connaissances du monde et de l'univers", a-t-il souligné.
L'harmonisation des différentes interventions dans la promotion des langues nationales à l'école constitue un pas important pour le développement de l'enseignement bilingue au Sénégal, a-t-il ajouté.
Source : ADE/ESF, A.P.S. (Agence de Presse Sénégalaise)
"L'introduction des langues nationales dans le système l'éducatif peut contribuer à améliorer la qualité des enseignements-apprentissages", a affirmé Mamadou Amadou Ly, directeur général de l'Association pour la recherche et l'éducation pour le développement (ARED).
"Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte. Mais, nous pensons aussi que le fait que l'enfant apprenne dans une langue étrangère dès son premier contact avec l'école pose un blocage dans son apprentissage", a souligné M. Ly, parlant au nom des ONG impliquées dans la promotion des langues nationales dans le système éducatif.
L'introduction des langues nationales dans le système éducatif peut contribuer à améliorer la qualité des apprentissages, selon Masseck Birane Seck, directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement préscolaire, de l'Elémentaire, du Moyen-secondaire et des Langues nationales.
"Nous voulons, à travers cet atelier, harmoniser les interventions pour pouvoir, ensemble, faire le bilan des expériences qui se sont déroulées et voir comment introduire les langues nationales dans notre système éducatif, surtout dans l'enseignement élémentaire'', a expliqué M. Seck.
"La langue, c'est le véhicule et le support de toute culture. Et, la langue maternelle est le point de départ, le point d'accès pour aller vers les connaissances du monde et de l'univers", a-t-il souligné.
L'harmonisation des différentes interventions dans la promotion des langues nationales à l'école constitue un pas important pour le développement de l'enseignement bilingue au Sénégal, a-t-il ajouté.
Source : ADE/ESF, A.P.S. (Agence de Presse Sénégalaise)