Il est connu de tous qu'une langue qui n'est pas suffisamment parlée , se perd. Le Soninké, langue nationale dans plusieurs pays de l'Afrique occidentale comme le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Gambie est en perte de vitesse. Elle est rarement écrite et on la parle très peu hors des frontières de ces pays. Ainsi, dans l'exode rural et dans l'immigration, la langue d'accueil éclipse le Soninké. A Dakar, les Soninkés maitrisent plus le Wolof que leur langue, à Bamako le Bambara devient la langue des Soninkés, en Mauritanie le Peul et le Wolof séduisent le Soninké au détriment de sa propre langue.
En France, dans les familles Soninkés, le Français pourtant non maîtrisée par les parents immigrés, s'impose dans la communication familiale. Ainsi on se demande même comment dans une une famille où ni le père ni la mère ne parle un mot français, les enfants ne sont guère capables de parler Soninké, la langue maternelle de leurs parents. On est allés à la rencontre de pères, de mères de famille ainsi que des jeunes filles et garçons pour parler de la transmission de la langue Soninké dans l'immigration.
MICRO TROTTOIR : LA TRANSMISSION DE LA LANGUE SONINKE : DIAGNOSTIC, ANALYSES, PROBLEMATIQUES, SOLUTIONS...