Un voyage en voiture pour planter des arbres jusqu’au Mali.
Un groupe de volontaires quittera Paris samedi pour rouler jusqu’à Bamako, la capitale malienne, à bord de neuf voitures. Au programme : des escales au Maroc, en Mauritanie et au Mali pour planter plusieurs centaines d’arbres, distribuer des ardoises et des craies aux enfants, et rencontrer des artistes. Un « Road Tree’p » qui s’annonce riche en aventures.
Alors que certains vacanciers préfèrent passer leur été les doigts de pieds en éventail, un groupe de trente-trois volontaires s’apprête à prendre la route jusqu’à Bamako pour planter plusieurs centaines d’arbres. Le départ est prévu demain et le trajet s’effectuera à bord de neuf véhicules. Une démarche écologique pour lutter contre la désertification, un véritable fléau dans les régions sèches d’Afrique, mais avant tout une aventure humaine : en plus de la plantation, les bénévoles distribueront du matériel scolaire aux enfants, et rencontreront des artistes locaux avec qui ils partageront leurs techniques. Des poètes, photographes et dessinateurs écriront un recueil de texte et prépareront un carnet de voyage en images. Des musiciens seront également de la partie pour enregistrer un album dans un studio mobile, avec des artistes rencontrés au hasard du chemin. Dans l’équipe, deux réalisateurs prépareront un reportage sur l’aventure. Parmi ces artistes se trouvent, entre autres, le dessinateur Florent Moutti, dont les œuvres ont été exposées à Chicago et à l’hôtel de ville à Paris, le slameur Neb and the Nem’s et le musicien David Chevalier qui joue du doudouk, un instrument arménien.
Un groupe de volontaires quittera Paris samedi pour rouler jusqu’à Bamako, la capitale malienne, à bord de neuf voitures. Au programme : des escales au Maroc, en Mauritanie et au Mali pour planter plusieurs centaines d’arbres, distribuer des ardoises et des craies aux enfants, et rencontrer des artistes. Un « Road Tree’p » qui s’annonce riche en aventures.
Alors que certains vacanciers préfèrent passer leur été les doigts de pieds en éventail, un groupe de trente-trois volontaires s’apprête à prendre la route jusqu’à Bamako pour planter plusieurs centaines d’arbres. Le départ est prévu demain et le trajet s’effectuera à bord de neuf véhicules. Une démarche écologique pour lutter contre la désertification, un véritable fléau dans les régions sèches d’Afrique, mais avant tout une aventure humaine : en plus de la plantation, les bénévoles distribueront du matériel scolaire aux enfants, et rencontreront des artistes locaux avec qui ils partageront leurs techniques. Des poètes, photographes et dessinateurs écriront un recueil de texte et prépareront un carnet de voyage en images. Des musiciens seront également de la partie pour enregistrer un album dans un studio mobile, avec des artistes rencontrés au hasard du chemin. Dans l’équipe, deux réalisateurs prépareront un reportage sur l’aventure. Parmi ces artistes se trouvent, entre autres, le dessinateur Florent Moutti, dont les œuvres ont été exposées à Chicago et à l’hôtel de ville à Paris, le slameur Neb and the Nem’s et le musicien David Chevalier qui joue du doudouk, un instrument arménien.
Tout est parti d’une initiative de Sadia Diawara, d’origine malienne, membre fondateur d’Ajep (Avenir Jeunesse Education Partage), une association qui organise des activités pour les jeunes en Seine Saint Denis. L’organisme est autofinancé, car comme le dit Sadia Diawara : « quand on veut faire avancer les choses, il faut savoir mettre la main à la poche sans attendre ! ». Désireux de faire le voyage Paris-Bamako en voiture, le jeune homme s’est rendu compte qu’il pouvait rendre ce projet utile à la population en organisant la plantation d’arbres. « Le voyage en voiture est pour le plaisir, et on plante des arbres pour être utiles », explique-t-il. Le premier convoi de planteurs est parti en août 2008 et a permis de faire pousser 300 arbres. Fort de ce succès, une nouvelle équipe constituée de volontaires de 17 à 55 ans originaires de toute la France s’est formée.
Partenariats avec plusieurs associations
Pour que le projet Road Tree’p soit viable, les volontaires travaillent en partenariat avec des associations des pays qu’ils visitent. « Les informations viennent des habitants, on ne débarque pas comme ça », précise Sadia Diawara. En Mauritanie, à Wad Naga et Boutilimit, 2 villes à quelques km à l’Est de Nouakchott, ils planteront des Prosopis Juliflora pour protéger les dunes. A Lany Modi, dans la région de Kayes au Mali, les bénévoles travailleront en partenariat avec l’association LANI (l’avenir nous intéresse) pour planter des haies de Jatropha qui protègent les cultures contre les bêtes. Ils feront également pousser des arbres dans des écoles, et ce sont les enfants qui seront chargés de l’entretien. Des chantiers auront lieu dans cinq sites des trois pays africains visités.
De retour en France, l’aventure ne s’arrêtera pas là. Il faudra suivre l’évolution des actions menées. « Un volontaire est parti pendant l’année pour vérifier que tout allait bien. Régulièrement, on appelle les associations pour savoir s’il y a un problème et s’il y a besoin de quelque chose. » Les projets artistiques seront également présentés en France lors d’expos, de projections ou de conférences. En attendant, le périple pourra être suivi sur le blog de Road Tree’p.
Claire Schaffner, Afrik.com
Partenariats avec plusieurs associations
Pour que le projet Road Tree’p soit viable, les volontaires travaillent en partenariat avec des associations des pays qu’ils visitent. « Les informations viennent des habitants, on ne débarque pas comme ça », précise Sadia Diawara. En Mauritanie, à Wad Naga et Boutilimit, 2 villes à quelques km à l’Est de Nouakchott, ils planteront des Prosopis Juliflora pour protéger les dunes. A Lany Modi, dans la région de Kayes au Mali, les bénévoles travailleront en partenariat avec l’association LANI (l’avenir nous intéresse) pour planter des haies de Jatropha qui protègent les cultures contre les bêtes. Ils feront également pousser des arbres dans des écoles, et ce sont les enfants qui seront chargés de l’entretien. Des chantiers auront lieu dans cinq sites des trois pays africains visités.
De retour en France, l’aventure ne s’arrêtera pas là. Il faudra suivre l’évolution des actions menées. « Un volontaire est parti pendant l’année pour vérifier que tout allait bien. Régulièrement, on appelle les associations pour savoir s’il y a un problème et s’il y a besoin de quelque chose. » Les projets artistiques seront également présentés en France lors d’expos, de projections ou de conférences. En attendant, le périple pourra être suivi sur le blog de Road Tree’p.
Claire Schaffner, Afrik.com