Bakelinfo.com est allé à la rencontre de la communauté "Bosso" de Kidira. Un des sages de cette communauté, Monsieur Djiby TIGAMPO fait un clin d'oeil à l'histoire et éclaire sur leur métier de pêcheur. Il revient longuement sur la pêche, un métier qui nourrit plus son homme. Il incrimine le barrage de Manhantali. " Quand les poissons remontent vers nos eaux, l'eau de Manhantali les repoussent vers les eaux plus lointaines. Nos enfants ne peuvent plus faire le même métier que nous. Ils sont devenus mécanicien, soudeurs, Menuisiers..." assène t-il !
[Audio] Entretien avec Abdoulaye Mohamed Wagué
Soninkara.com est allé à la rencontre de Abdoulaye Mohamed Wagué, un soldat infatigable de la langue et de la culture Soninké.
Abdoulaye Mohamed Wagué, islamogue, est aussi pour ses recherches en Islam et pour ses diverses conférences sur la religion.
Dans cet entretien, il nous fait une analyse de la situation des soninké dans cette nouvelle ère du 21ème siècle qu'est la mondialisation et nous parle de l'association des Soninké créée aux Etats-Unis d'Amérique.
Les chefs de village successifs de Yaféra : Le dernier Bouna Woury s'en est allé au mois de Mai
Le dernier chef de village de Yaféra s'en est allé le 21 mai 2011. Il fût aide soignant du dispensaire de Yaféra depuis sa création. Il a été intronisé le 18 Septembre comme chef de village après le décès de Ladji Niouma TIMERA.
Ci-dessous les liste des chefs de village de Yaféra de 1910 à aujourd'hui :
Samba Touré TIMERA ( Modinkani Diabéka ) : 1910 - 1940 ( 30 ans de chefferie ). Après son règne, il eut 5 années de vacance de la chefferie imputable en partie à la présence coloniale ( Mobilisation pour le deuxième guèrre mondiale 1939- 1945 ) et aux querelles internes. L'administration coloniale avait choisi Sada Ciré TIMERA en récompense de son héroïsme militaire lors de la guerre londiale au détriment du chef coutumier héréditaire.
Sada Ciré TIMERA ( Xodié Xooré ) : 1945 - 1956 ( 11 années de règne )
Yaya Khoumba TIMERA ( Xodié Tougouné ) : 1956 - 1972 ( 16 ans de règne )
Le Baase et le silahanda ou les cadeaux de la bienvenue et de départ :Deux actes de déférence
Le Baase est un acte adressé à l’endroit de l’hôte par sa famille d’accueil, mais avant le baase il y a le mukken kuuñiinde, la salutation de l’hôte qui peut être aussi symbolisée par des présents de bienvenue ; on offrait du cola dont les couleurs révélaient des significations multiples selon les circonstances. Avec l’acuité des changements économiques et climatiques dans beaucoup de situations, l’argent, le sucre, le thé et d’autres produits ont pris la place du cola, mais souvent on retient par ce geste le « kuuñiindi goro », c’est-à-dire « le cola de la salutation ». Dans d’autres circonstances, le « kuuñiindi goro » et le baase sont présentés en même temps. Quelle que soit sa position à travers le temps, essayons de voir le baase, dans sa forme mais aussi et surtout dans sa symbolique au sens du «daronde », autrement de l’honneur. Il y a une échelle de cotation dans le baase allant du gunbo (bœuf) au tanmise (ovin et caprin) en passant par des plats cuisinés ou non (lait frais, mil, etc.). Dans tous les cas, le baase se présente toujours en relation avec la nourriture. Car, dans l’idéologie des Soninkés, le mukke doit être bien nourri, mieux nourri qu’un résident habituel de la cité ; il doit l’être et le paraître ; il ne doit rien lui manquer.
[VIDEO] Les Ganninko racontent Ganni: 2ème partie, la pratique de la pêche dans le bon vieux temps
Dans cet épisode, les sages nous parlent de la pratique de la pêche dans le bon vieux temps, des poissons d'eau douce qu'ils pêchaient, des filets qu'ils confectionnaient et utilisaient dans les lacs et marigots.
D'autres épisodes sont à venir.