Le fidèle, homme ou femme, est de fait dans sa vie quotidienne au travail, à la maison, dans la rue… constamment en contact avec son Créateur par les pratiques cultuelles (les prières, le jeûne…), le rappel, le souvenir (djikr) et l’invocation (duwâ).
Dans le Coran, Allah dit: « Et quand mes serviteurs t’interrogent sur Moi…Alors Je suis tout proche: Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie… » (2: 186). Le/la musulman(e), sa vie durant, manifeste toujours sa dépendance vis-à-vis de son Seigneur. « C’est Toi seul que nous adorons, et c’est Toi seul dont nous implorons secours. » (1: 5).
Autant de fois par jour les musulmanes et les musulmans dans leurs prières obligatoires et surérogatoires n’ont de cesse de répéter ce verset plein de signification. De même, un nombre considérable de verstes coraniques et des hadiths prophétiques abonde dans le sens de l’importance du djikr et du duwâ dans les pratiques cultuelles et le quotidien des fidèles, comme en témoignent ces quelques passages coraniques et ces propos du prophète Muhammad (SAW) ci-dessus.
Allah dit: « Mentionnez –Moi, Je vous mentionnerez ; remerciez – Moi, et ne soyez pas ingrats envers Moi. » (2: 152) ; « O vous qui croyez ! Evoquez Allah d’une façon abondante » (Les coalisés : 41) ou « Invocateurs souvent d’Allah et invocatrices Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense » (Les coalisés: 35) ; ou encore « Et invoque ton Seigneur en toi –même, en humilité et crainte, à mi-voix le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insouciants » (7: 205).
Et ces hadiths: d’après Muslim, le Prophète (SAW) a dit: « il en est celui qui évoque son Seigneur et celui qui L’évoque pas comme il en est du vivant et du mort » ; ou « ne vous indiquerai-je point la meilleure des œuvres que vous puissiez accomplir, la plus pure auprès de votre Seigneur, celle qui vous élève le plus en degrés, qui est plus méritoire que l’or et l’argent que vous pourriez dépenser et plus méritoire encore que le combat que vous pourriez mener contre votre ennemi sur le champ de bataille ? « Oui, o Messager d’Allah (SAW), répondirent les compagnons ».
Le prophète (SAW) leur dit « il s’agit de l’évocation » (rapporté par At-Tirmidhi). Ou encore: Abdallah Ibn Bousr rapporte qu’un homme vint voir le Prophète (SAW) et lui dit « les règles de l’Islam sont trop nombreuses pour moi, indique-moi donc une chose à laquelle je m’attache » Il (SAW) répondit « ne cesse pas de rendre humide ta langue par l’évocation d’Allah » (At-Tirmidhi).
Ces quelques versets extraits dans plusieurs endroits du Coran et ces hadiths montrentô combien le djikr et le duwâ occupent une place on ne peut importante en Islam.
Soumare Zakaria Demba