« Ñaxa n fasu xiide yi »
« Sefe n su wutini ti jopperen ya yi »
Danŋe ndo dinme baane feti
Sooxo ndo rege baane feti
Xanne suugu
Xaransuugu
Xiimandu
Musundu
Muurundu
Jagandu
Safandu ndo xaranŋu
Yaaxaraxurayu
Tuwaaxu ndo hintuwaaxu
Musundon beran faayi
Maamedi kaama musundon bera
Kante kundankon bera
Jara kundankon bera
Madi kaama sumiina
Gaayi kande renme xonte
Kisima kaama soxoode
Maaama sumiina jalabaane
Daado teme diixe
Xaransuuge : Allaahu taalla
Allaahu taalla
Tiigayen wa Allah da
Hinneye tunka
Tunka kallanKunte
MuHiyen tunka
Tunka kallanKunte
Tunkanu tunka
Tunka sabarinte
Ibrahima Seck, Professeur dhishoire : « On conte encore "boukki" (hyène) dans la Louisiane »
Le Professeur Ibrahima Seck est enseignant à l’Ucad et au Warc (West African Recherche Center / Centre de Recherches Ouest Africaines). Un homme de culture serein et chaleureux. Un humaniste passionné. Un grand rêveur également, mais de ces rêves fédérateurs d’espérance et d’action, pour que les choses changent…
La Sentinelle : Professeur Ibrahima Seck, vous êtes Professeur au département d’histoire de l’Ucad (Université Cheikh Anta Diop de Dakar). Vous avez beaucoup travaillé sur la question « cultures africaines et esclavages » dans le Delta du Mississipi. Pourquoi ce choix ?
Ibrahima Seck : C’est plutôt par hasard. J’ai toujours voulu travailler sur les questions liées à l’esclavage. On voulait me faire travailler sur les litiges fonciers au Fouta, et cela ne m’intéressait pas. Et il faut aussi dire que tout jeune ayant grandi dans les années 60/70, était imprégné de la culture afro-américaine, à travers le blues, le jazz, le rock and roll. Donc il y avait quand même une attirance que j’avais par rapport aux Etats-Unis.
Nuxudun xullaaxu: Katta yaxaru
T’Allaa toxo Hinnaana ga ni, Neemandaana ga ni.
Nuxudun xullaaxu: Katta yaxaru
[Allaa Kaman Banna Tunkan da yaxaren su ya wurugi, m’i be ga n’i du maxa yanxandi].
Allaa haari senne kisiyen do neeman g’a da, a w’o xaranKundi sigira xoore do taxxe dare be Kaman Banna Tunka, ga da kini yaxaren wa.
Alla haari senne kisiyen do neeman g’a da, a jaabi :
« Yaxarun ni yugun aaxinun ya » .
Comptines et berceuses du baobab: l'Afrique noire en 30 comptines
Comptines et berceuses du baobab : « l’Afrique noire en 30 comptines ». Voix d’adultes et d’enfants en langue wolof (Sénégal), peul (Mauritanie), susu (Guinée), bambara et soninke (Mali), mina (Togo), bamena (Cameroun), lingala et kikongo (Congo), sängö (Centrafrique), kinyarwanda (Rwanda) ; Djéli Moussa Condé, kora ; Jean-Christophe Hoarau, guitare, basse, cavaquinho ; Xavier Desandre-Navarre et Paul Mindy, percussions, flûte, kalimba. Collectage : Chantal Grosléziat ; illustration : Elodie Nouhen ; arrangements et instrumentation : Xavier Desandre-Navarre, Jean-Christophe Hoarau et Paul Mindy ; coordination vocale : Chantal Grosléziat. 1 CD Didier Jeunesse 4750212. Enregistré en 2002. Livret illustré de 16 pages comportant 10 comptines retranscrites et traduites en français. 48’36.
Disque d’or, le livre-disque « Comptines et berceuses du baobab » est le grand succès de Didier Jeunesse, et son édition en jaquette digipack plus économique devrait élargir encore son audience. Disque d’or, c’est 75. 000 exemplaires vendus. Pour des berceuses chantées en langue wolof, peul, bambara ou autres, c’est exceptionnel.