La rencontre avec David Cissokho se termine tout naturellement en musique. La rencontre avec David Cissokho se termine tout naturellement en musique.
Figure incontournable du quartier, emblème de la musique africaine à Lille, ...
David Cissokho venait témoigner de son parcours, ses activités artistiques et humanitaires, mercredi, à la médiathèque des Bois-Blancs. Un moment riche en souvenirs et en musique inscrit dans le cadre du 25 e anniversaire de l'association Métis et de la danse africaine en Nord - Pas-de-Calais.
Originaire de Mauritanie, né à Diaguily, village bordant le fleuve Sénégal, David Cissokho a grandi dans la plus pure tradition Soninké.
Arrivé en France à l'âge de 16 ans, il s'installe d'abord au Havre où il travaille chez Renault avant d'arriver à Lille en 1969. Au fil de ses rencontres et grâce au soutien de personnalités du quartier, c'est aux Bois-Blancs qu'il exprime et fait partager tout son enthousiasme pour la musique et la danse. « Je ne peux que remercier ceux qui, à l'époque, au sein de la MJC Marx-Dormoy, m'avaient fait confiance et m'ont permis de renouer avec mes passions. »
Figure incontournable du quartier, emblème de la musique africaine à Lille, ...
David Cissokho venait témoigner de son parcours, ses activités artistiques et humanitaires, mercredi, à la médiathèque des Bois-Blancs. Un moment riche en souvenirs et en musique inscrit dans le cadre du 25 e anniversaire de l'association Métis et de la danse africaine en Nord - Pas-de-Calais.
Originaire de Mauritanie, né à Diaguily, village bordant le fleuve Sénégal, David Cissokho a grandi dans la plus pure tradition Soninké.
Arrivé en France à l'âge de 16 ans, il s'installe d'abord au Havre où il travaille chez Renault avant d'arriver à Lille en 1969. Au fil de ses rencontres et grâce au soutien de personnalités du quartier, c'est aux Bois-Blancs qu'il exprime et fait partager tout son enthousiasme pour la musique et la danse. « Je ne peux que remercier ceux qui, à l'époque, au sein de la MJC Marx-Dormoy, m'avaient fait confiance et m'ont permis de renouer avec mes passions. »
Dans les années 70, il crée Bambou, une association dédiée à la danse et à la culture africaine. En 1984, il fonde la fameuse association Métis. Il se souvient : « Le succès était incroyable. Lors de certaines soirées, on se retrouvait avec 80 danseuses dans la salle. C'était parfois trop petit. » Vingt-cinq ans plus tard, fort d'une expérience et d'un savoir-faire reconnus bien au-delà du quartier, David Cissokho donne de nombreux cours de danse et de percussions africaines et peut s'enorgueillir d'avoir fait connaître et reconnaître sa musique et sa culture dans la région. Il organise et anime également de nombreux stages d'initiation au djembé et participe activement, via son association, à des actions humanitaires et solidaires dans le Nord - Pas-de-Calais pour aider des pays africains.
Un après-midi « en famille »
Passionné, soucieux de partager ce qui l'anime et de montrer aux jeunes d'où il vient, c'est avec enthousiasme qu'il présente au public nombreux venu le rencontrer cet après-midi-là - enfants du centre de loisirs, partenaires associatifs, amis, politiques, voisins... tous ceux qu'il appelle « sa famille » -, un documentaire passionnant sur son village natal. La rencontre se termine tout naturellement en danses, chants et musique, pour la plus grande joie des petits comme des grands, plongés pendant près de deux heures dans l'univers de celui qu'on nomme « l'Africain le plus lillois ».
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Les festivités se prolongent aujourd'hui et demain samedi, avec des manifestations organisées par l'association Métis, en hommage à Ronny Coutteure.
Source: La Voix du Nord