Le 18 septembre 2010, les habitants du village de Yaféra ont procédé à l’intronisation du nouveau chef du village, le 32éme depuis la création du village. La cérémonie de l’intronisation avait commencé le matin avec l’accueil des représentants et notables des villages voisins ainsi que la délégation officielle de l’administration départementale. Elle se poursuivit par les hommages coutumiers et les témoignages des porte-paroles des différents groupes. Après la pause déjeuner pour laquelle on immola plusieurs bœufs et moutons, la cérémonie s’est poursuivie par l’organisation d’un tam-tam en l’honneur du nouveau chef pendant lequel quelques anciens se sont illustrés lors de la danse des nobles par excellence ; le « Kélémina ». En fin d’après-midi, et après quelques rappels de géologies et faits historiques des uns et des autres, le chef de la famille Fofana, Ibrahima Fofana dont la famille Mangara, assurait par tradition séculaire la régence de la chefferie pendant les quatre mois de deuil, rappela le récit de la création du village avant de remettre la canne symbolique de la charge au nouveau chef du village El Hadj Bouna Woury TIMERA. Cette canne « Khirissi n’dokko » avait remplacé le bonnet depuis l’époque de Hamidou Cissé TIMERA en janvier 1987. En effet, le bonnet ou le couvre-chef étant au fil des ans devenu trop étroit pour être coiffé, les notables du village ont décidé de le remplacer par une canne tout aussi symbolique et qui dure plus longtemps. Par ailleurs, il avait été annoncé à la radio que le village de Yaféra en était à son dixième chef de village. C’est une erreur ! Yaféra fait partie des trois premiers villages installés dans cette région du fleuve en pays soninké, avec Goutioubé et Koungany. Entre 1910 et 2010, c’est-à-dire en 100 ans, il y a eu déjà 10 chefs de village que vous pouvez retrouver dans l'article suivant : Les chefs de village successifs de YAFERA depuis 1910. Et comme Yaféra n’est pas crée en 1910, il est facile de réfuter cette affirmation du dixième chef de village. Ce n’est pas non plus le 21éme comme d’autres l’on déclaré.
Les Sénégalais ont-ils libéré lAmérique ou la révolte des Wolofs contre les Christophe Colomb en 15
A la fin du 15e siècle, plus précisément en 1492, Christophe Colomb et Amèrico, à bord du navire La Ninia, navire amiral que suivaient deux autres vaisseaux, découvrirent la West Indy ou les Indes Occidentale, autrement dit l’Amérique. Les Noirs de l’Afrique de l’Ouest qui connaissaient déjà le Portugal, qu’ils appelaient Tugal, se sont vus acheminer comme travailleurs et commerçants, dans un premier temps vers ce qu’on appelait, alors, le Nouveau Monde. Plus tard, ils furent transformés en esclaves, avant d’être rejoints par des congénères captivés et embarqués par les négriers.
Les monothéistes prient en Sooninkeh (en Langue Pharaonienne)
Les Hébreux et Arabes ont introduit dans les trois religions : Judaïque, Chrétienne et Islamique, des mots, rites (kippa* ) et pratiques qui ne sont pas dans les livres saints !
Je donne ici l’exemple du mot « Amen »(Amn). Avant les trois religions, les Pharaons avaient un dieu qui exauce ("exauceur") : qui répond aux offrandes : aumônes Ymn htp ( yimaana hatapo ) (yimaana hataho : hatafo).
En Sooninkeh : quand le « y » est précédé par le pronom « in (n) » : je ou « an » : tu, le « y » est prononcé « ny ». Exemple : In (n) yimi (langue écrite), an yimi devient in nyimi (dialecte), an nyimi (dialecte).
Donc yimaana (ymn) est devenu nyimaana (nymn) (dialecte des non alphabétisés en Soninké).
Les Egyptologues savent que Champollion avait commis des erreurs pendant la translitération des mots. Parmi ces mots : Ymn qu’il a transcrit Amn (Amon) en remplaçant le « y » par « A » et il a mis le « o » délibérément. Ymn est donc devenu Amon.
En sachant l’erreur on continue d’enseigner dans les écoles et universités le même mot.
Les hébreux ont emprunté le nom Amon (Amn) pour le nommer Amen (Amn).
En lisant le PDF joint à cet article, vous trouverez l’explication des mots : la manne, Jéhovah et Amen selon les interprétations bibliques et dictionnaires.
Les villages de liberté dans les hauts Sénégal et Niger
étendre la libération des esclaves à l'ensemble de ses colonies ? Ou bien voulait-elle tout
simplement s'inspirer des expériences anglaise et américaine (Sierra Leone et Liberia), pour créer les villages de liberté au Soudan dans le seul but de se doter d'un instrument précieux de « pacification » de l'Afrique de l'Ouest ? Le village de liberté ne serait-il dans cette perspective, qu’un point d'appui stratégique pour accélérer la pénétration coloniale surtout durant la période de "course à la colonie" entre puissances impérialistes européennes déjà bien entamée à la Conférence de Berlin ?
Nous sommes dans les années 1880 en plein milieu de la « Grande dépression » (1873-
1896), la Première Révolution industrielle touche à sa fin, l'Europe a besoin des marchés coloniaux et plus généralement de débouchés internationaux pour ses produits industriels et alimentaires. Le Congrès de Berlin vient de lui donner le feu vert pour continuer à “dépecer” l'Afrique sans aucun projet de développement ni même humanitaire pour les peuples du continent malgré une résolution de principe contre l’esclavage en Afrique. Les meutes de militaires étant déjà lâchées sur le terrain… l’objet du congrès était de limiter les risques d’une confrontation militaire généralisée entre puissances européennes sur le terrain africain.
Mamadou Konaté (1897-1956) : Le premier vice-président noir de l'Assemblée nationale française
L’Afrique ne devra son bonheur qu’à ses seuls fils conscients
Né à Kati en 1897, Mamadou Konaté se destina tout de suite à l’enseignement. Brillant élève de l’école normale William Ponty (Sénégal), il devait consacrer toute sa carrière à l’enseignement au Soudan(actuelle république du Mali. Nommé instituteur, il enseigne dans différents établissements du Soudan (Bafoulabé, Matina, Kolokani). La renommée qu'il acquit dans ses fonctions et l'aptitude pédagogique dont il fit preuve lui valurent d'être appelé à la direction de la grande école régionale de Bamako, charge qu'il occupa pendant treize années consécutives. Entre 1919 et 1946, Mamadou KONATE est maitre d’école. Il avait compris que le rôle de l’instituteur n’était pas seulement d’enseigner et d’éduquer les enfants, mais aussi et surtout d’éclairer, guider et défendre les hommes et son pays dans le cycle normal de l’évolution du temps. Il disait souvent que tout homme, quel qu’il soit, s’il mésestime sa propre valeur, et celle de son milieu, restera la proie des dures épreuves. Et parlant de l’intellectuel Africain, il déclarait avec conviction que ce dernier ne méritera pas la patrie s’il n’emploie son savoir qu’à la recherche d’un salaire, d’un prestige. Il aimait beaucoup prophétiser que l’Afrique ne devra son bonheur qu’à ses seuls fils conscients de ses multiples forces inexploitées : forces des hommes, forces de la société, forces de ses terres, de ses eaux et de son soleil ardent ! Aussi, il crée le syndicat des instituteurs de Bamako, dont il est longtemps le secrétaire général. Le cercle de sa renommée s'élargit, et ses compatriotes le poussent bientôt à accepter d'autres responsabilités, au conseil général de Bamako et au grand conseil de l'Afrique occidentale française (AOF). La seconde guerre mondiale ébranle une nouvelle fois les fondations du pouvoir colonial français - le Soudan fournit vivres, soldats, argent en quantité - et la montée du mouvement nationaliste se poursuit.